French Prime Minister Gabriel Attal visits a farm in Montastruc-de-Salies, outhwestern France on January 26, 2024 as several farmers unions called for a nationwide day of protests and Attal is expected to make announcements to respond to their demands on pay, tax and regulations.//04SIPA_sipa0067/Credit:Morgan Fache/SIPA/2401270852
Sondage : Le Premier ministre Gabriel Attal devient la personnalité politique préférée des Français
Moins d’un mois après la nomination de Gabriel Attal, 48 % des Français estiment qu’il est un « bon Premier ministre ». Une popularité qui le place 19 points au-dessus de sa prédécesseuse Elisabeth Borne, mais aussi 16 points au-dessus d’Emmanuel Macron.
« Dynamique », « sympathique », « ouvert au dialogue »… Voici comment plus de 60 % des Français perçoivent Gabriel Attal, selon le dernier baromètre Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Le nouveau Premier ministre devient ainsi la personnalité politique préférée des Français, avec 44 % d’adhésion. Il progresse de 7 points depuis le baromètre Odoxa du mois de décembre et devance donc pour la première fois Edouard Philippe.
Comme au mois de décembre, Marine Le Pen occupe la 3ème place de ce classement, suivie de Jordan Bardella. Onze points de popularité séparent Gabriel Attal de la tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes, un écart significatif qui contraste avec les intentions de vote qui donnent toujours le RN en tête du scrutin de juin prochain.
Si Emmanuel Macron espérait donner un nouveau souffle à son mandat avec ce remaniement, le soutien des Français à Gabriel Attal ne semble pas profiter au président de la République : 67 % des sondés estiment qu’il est un mauvais président, soit un point de plus que lors du baromètre de décembre. En pleine crise du secteur agricole, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau ne profite pas non plus du succès du nouveau chef du gouvernement, il arrive en bas du classement d’Odoxa, à la 26ème place, avec 10 % d’adhésion.
Un Premier ministre simple « collaborateur » du Président
Pour ses premières semaines à Matignon, Gabriel Attal affiche une popularité rarement vue chez un Premier ministre : 48 % des interrogés estiment qu’il est un « bon Premier ministre », un score jamais atteint par Elisabeth Borne, ni par Jean Castex. Depuis la première élection d’Emmanuel Macron, seul Edouard Philippe a déjà affiché une popularité plus élevée, autour des 57 % entre juin et décembre 2017.
Pour autant, près de la moitié des sondés estiment que le nouveau Premier ministre n’exercera pas pleinement sa mission et qu’il restera un simple « collaborateur » du Président. Ils sont aussi 54 % à penser que Gabriel Attal ne parviendra pas à diriger les ministres de son gouvernement « avec autorité ». Enfin, pour 60 % des Français, il ne ferait pas un bon candidat pour représenter la majorité à l’élection présidentielle de 2027.
Méthodologie : Cette enquête a été réalisée les 23 et 24 janvier 2024, auprès d’un échantillon de 1 005 Français, interrogés par internet. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.
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