Sondage: Macron en forte hausse, au coude-à-coude avec Le Pen

Sondage: Macron en forte hausse, au coude-à-coude avec Le Pen

Emmanuel Macron, en forte hausse (+3,5), serait au coude-à-coude avec Marine Le Pen (+1) au 1er tour de l'élection présidentielle...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron, en forte hausse (+3,5), serait au coude-à-coude avec Marine Le Pen (+1) au 1er tour de l'élection présidentielle et distancerait désormais François Fillon (-1,5), selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé mardi.

Avec 25,5% d'intentions de vote, le candidat d'En marche! talonne la présidente du Front national, en hausse d'un point en deux semaines à 26,5%. L'écart qui les sépare reste dans la marge d'erreur pour ce type d'enquête.

François Fillon, crédité de 18,5%, fait les frais de la poussée d'Emmanuel Macron, qui bénéficie du ralliement de François Bayrou, et serait éliminé au 1er tour, selon cette enquête pour Paris Match, CNews et Sud Radio réalisée après l'annonce par le candidat de la droite et du centre de sa convocation par un juge le 15 mars "afin d'être mis en examen".

Benoît Hamon (14%, -1,5%) ne parvient pas à enclencher une dynamique porteuse après sa victoire à la primaire socialiste élargie, et reste talonné par Jean-Luc Mélenchon, stable à 12%. Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 2,5% (+0,5%) d'intentions de vote.

Six personnes ayant exprimé une intention de vote sur dix (62%) se disent sûres de leur choix, contre 38% qui peuvent encore changer d'avis. Les électeurs de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (76% chacun) sont les plus sûrs de leur choix, ceux d'Emmanuel Macron (49%) et de Benoît Hamon (54%) les moins sûrs. 63% des électeurs de François Fillon se disent sûrs de leur choix.

L'indice de participation est évalué à 65% du corps électoral, soit 3 points de moins que sensiblement au même stade de la campagne présidentielle en 2012 (68%).

Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait avec 61% d'intentions de vote, contre 39% pour Marine Le Pen.

La lutte contre le chômage est redevenue le principal enjeu du scrutin pour 55% des Français interrogés (+5 depuis mi-janvier), devant la sécurité et la lutte contre le terrorisme (43%, -2). Forte poussée également de "la préservation du modèle de protection sociale français" (38%, +6) comme l'un des grands enjeux de l'élection.

Enquête réalisée en ligne et par téléphone du 2 au 4 mars auprès de 1.822 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1 à 2,2 points.

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Dans la même thématique

Sondage: Macron en forte hausse, au coude-à-coude avec Le Pen
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le