Marine Le Pen et Emmanuel Macron sont au coude à coude, à 26%, dans un sondage Kantar Sofres publié dimanche, dans lequel le candidat PS Benoît Hamon décroche, désormais à égalité avec Jean-Luc Mélenchon (12%).
La présidente du FN (stable par rapport au précédent sondage, réalisé entre les 2 et 4 mars) et le fondateur d'En Marche! (+1 point) sont à égalité avec 26% d'intentions de vote, selon ce sondage réalisé pour Le Figaro et LCI.
François Fillon est lui aussi stable, à 9 points derrière le duo de tête (17%). Le candidat PS, qui a prononcé dimanche un discours important à Bercy, enregistre la baisse la plus forte (-4) et se retrouve à égalité avec le candidat de La France insoumise (12%).
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) est crédité de 3% (+1), devant Nathalie Arthaud (LO), à 1,5%, Philippe Poutou (NPA) et le souverainiste François Asselineau, crédités d'1% des voix.
Une affiche électorale de Marine Le Pen le 18 mars 2017 à Alençon
AFP/Archives
A près d'un mois du premier tour, la "sûreté du choix" des candidats se renforce. 58% des sondés se disent sûrs de leur choix (+4). M. Macron gagne 12 points, à 51%, M. Fillon 12 lui aussi, malgré ses déboires judiciaires (53%). Mme Le Pen baisse d'un point mais reste toutefois à 75% de "sûreté de choix". M. Mélenchon gagne 1 point (57%), quand M. Hamon en perd 3 (46%).
Sondage réalisé du 15 au 17 mars en ligne auprès d'un échantillon de 1.508 personnes inscrites sur les listes électorales (méthode des quotas).
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».
Le Conseil d’État a rejeté ce 21 septembre la requête du Rassemblement national qui portait sur une circulaire émise par le ministère de l’Intérieur, dans le cadre des élections sénatoriales. Le parti contestait la présence de ses candidats dans le bloc de clivage « extrême-droite » utilisé par l’administration.
C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.
Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.
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