LE HAVRE Rassemblement National annual celebration
National Assembly parliamentary group President for the French far right party Rassemblement National ' s Marine Le Pen delivers a speech during the party ' s annual celebration on labor day Fete de la Nation in Le Havre, on May 01, 2023//LEPIHIFMAXIME_MLI0904/Credit:Maxime Le Pihif/SIPA/2305011713

Sondage : Marine Le Pen atteint son plus haut niveau, avec 36% d’opinions favorables

Dans le dernier baromètre Odoxa, Marine Le Pen talonne Edouard Philippe dans le classement des personnalités politiques préférées des Français, atteignant le plus haut niveau de l’histoire du baromètre, à 36%. Le couple exécutif enraye lui sa chute de popularité entamée depuis décembre et le début de la réforme des retraites.
Louis Mollier-Sabet

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Élisabeth Borne et Emmanuel Macron ont-ils touché le fond ? Après une baisse continue dans le baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale depuis janvier dernier, la popularité du Président de la Première ministre se stabilisent enfin.

À 31 % d’opinions favorables, Emmanuel Macron enraye sa chute de popularité

Dans ce baromètre de mai, 31 % des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron est un bon Président. Le chef de l’Etat regagne 1 point après en avoir perdu 11 depuis le début de l’année. Bénéficiant depuis sa nomination d’une popularité plus basse, mais plus stable, Élisabeth Borne se stabilise à 28 % d’opinions favorables, en baisse de 13 points depuis septembre.

L’image du chef de l’Etat reste très clivée, entre 90 % d’opinions défavorables chez LFI et 88 % chez les sympathisants du RN, avec la proportion inverse, sans surprise, chez Renaissance (94 % d’opinions favorables). Le chef de l’Etat remonte de 12 points chez LR (54 %) et de 13 points chez les sympathisants du PS (24 %).

popularité Macron partis

Marine Le Pen talonne Edouard Philippe

Chez les autres personnalités politiques, Edouard Philippe reste en tête du baromètre, avec 38 % d’adhésion (– 2 points), mais est dorénavant talonné par Marine Le Pen (36 %, + 2 points), qui atteint « son plus haut niveau de l’histoire » du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. 77 % des sympathisants de droite (RN et LR) disent ainsi la « soutenir » ou « avoir de la sympathie pour elle. »

Plus de 10 points derrière le duo de tête, le numéro 2 du RN, Jordan Bardella, est 3ème à 25 %, ex aequo avec Bruno Le Maire, tandis que Jean-Luc Mélenchon est 7ème, à 22 % sur l’ensemble des personnes interrogées, mais en progression de 13 points chez les sympathisants de gauche et d’extrême gauche, à 61 % d’adhésion, loin devant Fabien Roussel (43 %) et François Ruffin, qui complète le podium (39 %).

adhésion personnalités politiques

Partager cet article

Dans la même thématique

Sondage : Marine Le Pen atteint son plus haut niveau, avec 36% d’opinions favorables
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le

Sondage : Marine Le Pen atteint son plus haut niveau, avec 36% d’opinions favorables
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le