Sondage: Popularité en hausse pour Édouard Philippe et Emmanuel Macron

Sondage: Popularité en hausse pour Édouard Philippe et Emmanuel Macron

La popularité du Premier ministre Édouard Philippe est en forte hausse, de 13 points sur un mois, tandis que celle du président...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La popularité du Premier ministre Édouard Philippe est en forte hausse, de 13 points sur un mois, tandis que celle du président Emmanuel Macron progresse aussi mais dans une moindre mesure, selon un sondage Viavoice publié jeudi.

Avec 53% d'opinions favorables, le chef de l’État gagne quatre points par rapport à la précédente enquête de cet institut réalisée du 19 au 22 mai. 27% des personnes interrogées ont de lui "plutôt une mauvaise opinion" (-3) et 20% ne se prononcent pas, selon ce baromètre réalisé pour Libération.

Mais c'est surtout la cote du Premier ministre, choisi dans les rangs des Républicains et peu connu des Français au moment de sa nomination, qui grimpe sur cette période: 46% des personnes interrogées disent avoir "plutôt une bonne opinion" d’Édouard Philippe, soit une progression de 13 points. Le pourcentage de mauvaises opinions est stable à 25% tandis que 29% ne se prononcent pas.

Malgré cette popularité en hausse, les Français semblent avoir une image plutôt floue de la réforme du code du Travail que prépare le gouvernement: 66% disent en avoir entendu parler "mais vaguement", 22% "précisément" et 9% n'en ont "pas du tout entendu parler". 3% ne répondent pas à la question.

36% se disent "plutôt opposés" à cette réforme, 31% y sont "plutôt favorables" et 33% "ne savent pas".

Parmi les principaux membres du gouvernement, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot reste le plus populaire, avec 68% de bonnes opinions, devant Laura Flessel (Sports), à 55%, Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), à 49%, Bruno Le Maire (Économie), à 37%, et Gérard Collomb (Intérieur), à 33%.

Pour 68% des personnes interrogées, la victoire des députés de la majorité présidentielle aux élections législatives s'explique par "le rejet des partis traditionnels et de leurs candidats". Elles sont 22% à penser que cette victoire s'explique par "l'adhésion au projet du Président de la République et du gouvernement", tandis que 10% ne se prononcent pas.

Enquête réalisée en ligne du 23 au 26 juin, auprès d'un échantillon de 1.011 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Sondage: Popularité en hausse pour Édouard Philippe et Emmanuel Macron
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Sondage: Popularité en hausse pour Édouard Philippe et Emmanuel Macron
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le