François Fillon (+2) redresse la barre et réduit l'écart qui le sépare d'Emmanuel Macron (-1) et Marine Le Pen (-1), en légère baisse, au 1er tour de l'élection présidentielle, selon un sondage BVA-Salesforce diffusé samedi.
Le candidat d'En Marche!, avec 25% d'intentions de vote, et celle du Front national, créditée de 24%, sont toujours au coude-à-coude pour la première place.
Encore loin derrière, le candidat de la droite gagne pour sa part deux points en une semaine à 19% et enraye plusieurs semaines de baisse liée aux soupçons d'emplois fictifs de membres de sa famille, selon cette enquête menée pour Orange et la presse régionale.
Emmanuel Macron lors de son discours devant la FNSEA, le 30 mars 2017 à Brest
AFP/Archives
A gauche, l'écart se creuse entre Jean-Luc Mélenchon, qui gagne un point à 15% d'intentions de vote, et Benoît Hamon, stable à 11,5%.
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan perd un point à 3%, Nathalie Arthaud en gagne 0,5 à 1% et les autres candidats recueillent au mieux 0,5% d'intentions de vote. 7% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
A trois semaines du 1er tour, le socle électoral de François Fillon se solidifie, avec 79% (+10) de ses électeurs potentiels qui se disent certains de leur choix. C'est également le cas pour Emmanuel Macron, avec 63% (+8) de ses électeurs sûrs de leur choix, Marine Le Pen ayant le socle le plus solide (81%, -1).
Au second tour, Emmanuel Macron devancerait Marine Le Pen, avec 60% des voix contre 40%.
Au total, 38% (-2) des Français interrogés prévoyant de voter n'expriment pas d'intentions de vote ou disent pouvoir changer d'avis. 74% se disent aujourd'hui intéressés par l'élection présidentielle, sans changement.
Enquête réalisée en ligne du 29 au 30 mars, auprès de 1.418 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier revient sur les moyens de financer une augmentation du budget de la défense. Cette dernière plaide pour un recours à l’impôt plutôt qu’à une réduction des dépenses sociales.
Alors que la droite et Renaissance n’ont pas officiellement désigné de prétendant à la mairie de Paris, le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a déclaré sa candidature ce jeudi. Incertains sur le cas Rachida Dati, sur les relations avec le camp présidentiel et même sur le mode de scrutin, la droite parisienne temporise à un an du scrutin.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».
La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.