Le patron de LREM Christophe Castaner soutiendra une proposition de loi pour interdire le glyphosate d'ici 2021 à défaut "d'avancées" d'ici 18 ou 24 mois du plan d'action annoncé par le gouvernement, a-t-il annoncé jeudi.
"Le ministre (de l'Agriculture) Stéphane Travert a fait le pari de la confiance avec les organisations professionnelles qui ont mis en place un plan d'action pour sortir du glyphosate dans les trois ans. (...) Mais la confiance n'exclut pas le contrôle", a déclaré M. Castaner sur BFMTV et RMC.
"Donc moi je fais une proposition simple comme délégué général de La République en marche, comme référent des parlementaires, parce que j'ai entendu Matthieu Orphelin, parce que j'ai entendu Nicolas Hulot (...): je souhaite que nous mettions en place un groupe de travail qui va surveiller l'opérationnalité des propositions", a-t-il développé.
Données sur le glyphosate, herbicide controversé massivement utilisé
AFP
"Mais en même temps, je pense qu’il faut annoncer tout de suite que, si à l'échéance de 24 mois, de 18 mois, il n'y a pas d'avancées supplémentaires, je pousserai, je soutiendrai, les députés de LREM pour déposer une proposition de loi qui écrira dans la loi l'interdiction à 3 ans", a poursuivi le secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement.
"Je place la confiance sous surveillance et je l'annonce, il y aura une proposition de loi qui mettra en œuvre l’engagement présidentiel", a-t-il ajouté. "C'est un engagement clair pour rassurer les Français et pour entendre aussi ce doute exprimé notamment par Nicolas Hulot".
Glyphosate : ventes annuelles de substance active par département en France selon une étude de l'association écologiste Robin des Bois
AFP
Après la décision de l'Union européenne en novembre de renouveler la licence de l'herbicide pour cinq ans, Emmanuel Macron avait promis que la substance, principe actif du Roundup de Monsanto, serait interdite en France "dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans".
Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a reconnu mardi être "déçu" du rejet des amendements au projet de loi agriculture et alimentation visant à graver dans la loi la sortie du glyphosate en 2021, estimant néanmoins que cet "objectif" n'était "pas remis en cause".
L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.
La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale évoque la possibilité de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Néanmoins, LFI souhaite déposer le texte avec les écologistes et les communistes.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.