Sortie du glyphosate : « Ce n’est pas un totem 2021, c’est une ambition » affirme Emmanuelle Wargon
La secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, était en direct du 56e Salon de l’Agriculture. Elle apporte des précisions sur la fin de l'utilisation du glyphosate, initialement prévue en 2021.

Sortie du glyphosate : « Ce n’est pas un totem 2021, c’est une ambition » affirme Emmanuelle Wargon

La secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, était en direct du 56e Salon de l’Agriculture. Elle apporte des précisions sur la fin de l'utilisation du glyphosate, initialement prévue en 2021.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Sur l'interdiction du glyphosate dans les exploitations agricoles françaises, Emmanuelle Wargon a réaffirmé que « le gouvernement est volontariste et ambitieux » lors de sa visite au 56e Salon de l'agriculture. Elle rappelle que « c’est la France qui s’est battue pour réautoriser pour 5 ans et en sortir en 3 ans ». Elle précise : « Ce n’est pas un totem 2021, c’est une ambition. Que ce soit 2021 ou 2022, l’important, c’est le long terme. »

La secrétaire d’État souhaite « une agriculture avec moins de pesticides et moins d’intrants chimiques ». L’objectif est d’économiser les sols, via des pratiques alimentaires plus saines pour la santé et la planète. C’est ce que le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, appelle « l’agroécologie ».

Agroécologie : « Au-delà du glyphosate, toutes les pratiques entament une révolution »

Emmanuelle Wargon précise qu’ « elle ne rencontre que des agriculteurs qui parlent de transition écologique, de nouvelles pratiques et de systèmes vertueux » et rappelle le rôle de son ministère, qui « contribue avec les énergies renouvelables ». Selon elle, « au-delà du glyphosate, qui est un symbole, toutes les pratiques entament une révolution ».  

La secrétaire d’État reconnaît la nécessité de financements supplémentaires, tandis que « la méthanisation et le photovoltaïque peuvent apporter un complément de revenus ». Selon elle, « c’est toute une communauté qui est en mouvement », avec l’exemple des fermes DEPHY, qui s’engagent à réduire l’usage de produits phytosanitaires.

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