Stanislas Guerini : « Je suis favorable aux tests PCR payants »
Invité de la matinale de Public Sénat, le délégué général de la République en marche s’est prononcé en faveur de « la vaccination obligatoire des soignants, aux tests PCR payants et pour une étendue du pass sanitaire ». Stanislas Guerini est également revenu sur le renouvellement de son parti dont il souhaite conserver la direction après l’élection présidentielle.

Stanislas Guerini : « Je suis favorable aux tests PCR payants »

Invité de la matinale de Public Sénat, le délégué général de la République en marche s’est prononcé en faveur de « la vaccination obligatoire des soignants, aux tests PCR payants et pour une étendue du pass sanitaire ». Stanislas Guerini est également revenu sur le renouvellement de son parti dont il souhaite conserver la direction après l’élection présidentielle.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

« On doit préparer la rentrée. Il faut prendre des décisions maintenant. Je suis favorable à ce qu’on puisse avancer sur les questions de la vaccination obligatoire pour les soignants, de rendre les tests PCR payants et d’étendre l’usage du Pass vaccinal ».

Le patron du parti présidentiel est catégorique : « Ce qui serait difficilement compréhensible, c’est que les personnes qui se sont tant engagées depuis le début de la crise sanitaire, puissent répandre le virus. Je suis donc favorable à la vaccination des soignants ».

Car pour Stanislas Guerini, « il ne faut pas se tromper de combat ». « La vraie liberté est celle d’aller au restaurant, au cinéma, de voir ses amis. On doit donc donner la possibilité à tout le monde de continuer à se faire tester soit à se faire vacciner. Le passage en tests payants aura un effet sur les comportements, suffisamment fort pour se dire oui cela vaut le coup », a-t-il ajouté.

« Notre pays a besoin de réformes »

Sur les réformes à venir, le délégué général de la République en marche veut « continuer à avancer ». « Je suis dans le camp de l’intérêt général. Notre pays a besoin de réformes. Le statu quo n’est pas une option. Je suis pour profiter de réformer dans cette fin de quinquennat », a-t-il lancé.

Il a aussi fait référence « au rendez-vous manqué avec l’histoire » concernant le projet de loi constitutionnel sur le climat. « Le Président a voulu être fidèle à l’ambition des citoyens dans la Convention Citoyenne pour le Climat. Le Sénat a décidé de tout détricoter », a-t-il regretté.

Stanislas Guerini : "Ce n'est pas vrai de dire qu'En Marche est un mouvement inactif"
01:32

 

« Je n’ai pas adhéré aux propos de François Patriat »

Enfin sur son parti, critiqué pour son fonctionnement interne par plusieurs soutiens de poids d’Emmanuel Macron, comme François Patriat, le président du groupe LREM-RDPI au Sénat ou encore le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui demande « moins de visios et plus de bistrots », Stanislas Guerini a voulu calmer le jeu.

« Cela n’a échappé à personne qu’on sort d’un an de crise sanitaire et qu’on aurait tous aimé faire des réunions au bistrot. Justement les marcheurs ne sont pas les derniers à vouloir se réunir. Il y a une force militante à la République en marche qui est présente. J’ai eu l’occasion de le dire à François Patriat. Je n’ai pas adhéré à ses propos, car ce n’est pas vrai de dire qu’il n’y a personne et que c’est un mouvement inactif. Pour les élections intermédiaires, il y avait 60 000 personnes à mener campagne sur le terrain et vous verrez qu’ils seront beaucoup plus lors de l’élection présidentielle ».

« Mon souhait est de rester à la tête d’En Marche »

Concernant le renouvellement des instances dirigeantes du parti, pour son patron, « l’intérêt collectif, c’est de faire les élections du délégué général au lendemain de l’élection présidentielle. Nous avons besoin de faire bloc et d’être disciplinés. Je ne me pose pas la question de remettre en cause mon mandat », a-t-il expliqué. Avant de conclure : « C’est mon souhait aujourd’hui de rester à la tête du mouvement ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Stanislas Guerini : « Je suis favorable aux tests PCR payants »
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le