Stations de ski : « Fermer en février, cela revient à faire une saison blanche », prévient Cédric Vial
Le sénateur de la Savoie et une délégation sénatoriale ont été reçus mardi soir à l’Elysée pour évoquer le sort des remontées mécaniques, fermées depuis décembre. Les élus et professionnels espèrent une ouverture pour les vacances de février, mais le gouvernement serait enclin à prolonger l’interdiction.

Stations de ski : « Fermer en février, cela revient à faire une saison blanche », prévient Cédric Vial

Le sénateur de la Savoie et une délégation sénatoriale ont été reçus mardi soir à l’Elysée pour évoquer le sort des remontées mécaniques, fermées depuis décembre. Les élus et professionnels espèrent une ouverture pour les vacances de février, mais le gouvernement serait enclin à prolonger l’interdiction.
Public Sénat

Par Pierre Maurer

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« La décision n’est pas prise ». C’est la réponse qu’ont livrée mardi soir Jean-Marie Caillaud et Pierre Herrero, respectivement conseiller territoires et conseiller parlementaire du chef de l’Etat, à une délégation de neuf sénateurs de montagne, selon Cédric Vial (rattaché au groupe les Républicains). Mais d’après le Monde, l’exécutif est enclin à prolonger l’interdiction en raison de la situation sanitaire. Une décision devait être actée ce mercredi matin en conseil de défense. « L’espoir reste permis », veut croire le sénateur de la Savoie. Pas dupe, il ajoute : « Mais alors est-ce que c’est une minute de plus Monsieur le bourreau ? »

Les sénateurs sont néanmoins sortis de cette réunion avec « le sentiment d’avoir pu faire entendre [leurs] arguments », assure Cédric Vial, satisfaits d’avoir « la garantie » qu’ils seraient transmis « aux personnes qui prennent la décision ». En bref, à Emmanuel Macron.

Les élus du Palais du Luxembourg ont notamment fait savoir qu’à leurs yeux, les contraintes ne sont plus les mêmes qu’avant Noël. « Aujourd’hui la situation sanitaire nous semble compatible avec la situation de la réanimation dans les hôpitaux qui était l’effet bloquant au mois de décembre. Désormais elle s’est améliorée », estime-t-il. Mais l’exécutif s’inquiéterait de la propagation des différents variants du covid-19 dans le pays. « Ce qui les gêne, ce sont les regroupements et les flux de population », rapporte Cédric Vial.  « On a fait plusieurs propositions comme obliger les gens à faire un test antigénique ou PCR pour toute réservation dans un hébergement ou pour tester de manière massive les personnes dans chaque station », ajoute-t-il.

Surtout, les sénateurs ont tiré la sonnette d’alarme quant à la situation économique des stations. Fermer en février, cela revient à faire une « saison blanche », résume le sénateur. « La Savoie c’est entre 50 et 60 % de l’économie du département qui dépend de la montagne », souligne-t-il. Il prévient : « Ce serait une vraie catastrophe économique de fermer en février. Le risque c’est une crise systémique ».

Dans la même thématique

Stations de ski : « Fermer en février, cela revient à faire une saison blanche », prévient Cédric Vial
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Stations de ski : « Fermer en février, cela revient à faire une saison blanche », prévient Cédric Vial
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Stations de ski : « Fermer en février, cela revient à faire une saison blanche », prévient Cédric Vial
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le