L'ex-directeur de la campagne de François Fillon, Patrick Stefanini, est revenu lundi sur les raisons de sa démission, mettant en avant ses "doutes".
"Quand vous êtes directeur de campagne, vous ne pouvez pas vous permettre d'avoir des doutes", a confié M. Stefanini sur Europe 1, expliquant avoir fait du rassemblement de la droite la ligne directrice de sa campagne pour François Fillon.
"Ce que nous avions construit politiquement dans l'organisation de la campagne, c'est-à-dire la volonté qui avait été la nôtre et notamment la mienne, sous l'autorité de François (Fillon), (...) de faire en sorte de passer un accord avec l'UDI, de manière à reconstituer l'alliance de la droite et du centre, cette volonté-là sur laquelle j'avais travaillé pendant trois mois (...), il n'en reste plus grand chose ", regrette l'ancien directeur de campagne.
Selon M. Stefanini, "cette volonté d'incarner l'union de la droite et du centre s'est progressivement, sinon désintégrée, en tout cas sérieusement affaiblie".
A l'annonce de la probable mise en examen de M. Fillon, il dit l'avoir prévenu que "les choses allaient être très difficiles, que beaucoup de soutiens allaient cesser de le soutenir et qu'il fallait qu'il se pose la question du maintien de sa candidature".
Francois Fillon au milieu de ses partisans le 5 mars 2017 sur l'esplanade du Trocadéro à Paris
AFP
Il a reconnu que la manifestation organisée dimanche en soutien au candidat Fillon était "incontestablement un succès" et s'en est "réjouit" pour son ancien candidat, "parce qu'il a eu une semaine difficile et que ça lui met du baume au coeur".
François Fillon, soupçonné d'avoir fictivement employé sa femme et deux de ses enfants en tant qu'assistants parlementaires, est selon son ancien directeur de campagne "victime d'un système qui a été mis en place depuis des années au Parlement".
Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
Annoncé en grande pompe par Gérald Darmanin en début d’année, le projet de loi constitutionnelle va être présenté ce vendredi aux parlementaires et élus locaux du département par le chef de l’Etat. Un texte présenté par l’exécutif comme un remède à la crise migratoire, ce que contestent les sénateurs Renaissance de la circonscription.
Les différents partis politiques ont jusqu’à aujourd’hui, 18 heures, pour déposer leurs listes de 81 noms, équivalant aux 81 sièges à pourvoir pour l’Hexagone, au Parlement européen, avant validation au Journal Officiel, ce samedi. Avant le lancement des hostilités, jusqu’au vote du 9 juin.
Membre du bureau politique du FLNKS, Romuald Pidjot demande au gouvernement de retirer le texte voté mardi à l’Assemblée, à l’origine selon lui des violences qui touchent l’archipel