Stéphane Le Foll brigue un nouveau mandat à la mairie du Mans
Le socialiste Stéphane Le Foll, maire du Mans depuis juin 2018 et ancien ministre, a annoncé vendredi sa candidature à un nouveau...

Stéphane Le Foll brigue un nouveau mandat à la mairie du Mans

Le socialiste Stéphane Le Foll, maire du Mans depuis juin 2018 et ancien ministre, a annoncé vendredi sa candidature à un nouveau...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le socialiste Stéphane Le Foll, maire du Mans depuis juin 2018 et ancien ministre, a annoncé vendredi sa candidature à un nouveau mandat.

A 59 ans, Stéphane Le Foll a déclaré lors d'une conférence de presse vouloir "rassembler" pour faire du Mans une "ville durable", c'est-à-dire "économiquement dynamique, culturellement attractive, écologiquement exemplaire, socialement sûre et solidaire".

L'ancien ministre de l'Agriculture de François Hollande avait succédé à Jean-Claude Boulard, maire emblématique de la ville, décédé en cours de mandat.

Dans un communiqué, les chefs de file de la France insoumise (LFI) aux élections municipales du Mans, Alima Arouali et Matthias Tavel, ont estimé que Stéphane Le Foll était "le candidat du passé" alors qu'au Mans, "l'heure est à faire du neuf, à construire une autre politique et une autre méthode".

Face à Stéphane Le Foll, une autre socialiste a annoncé son intention de briguer la mairie du Mans lors des élections des 15 et 22 mars, la députée Marietta Karamanli, élue locale depuis 30 ans.

Son initiative, lancée en dehors des instances du parti, a été condamnée par le PS de la Sarthe, qui apporte son soutien aux maires socialistes sortants.

"Je respecte tous ceux qui sont candidats. Chacun a un projet à défendre et ce sont les Mancelles et les Manceaux qui trancheront", a-t-il dit à l'AFP, ajoutant que la candidature annoncée de Mme Karamanli "ne le préoccupait pas".

De son côté, la République en marche a investi Gilles Guerchet, un entrepreneur de 58 ans, conseiller municipal d'une petite commune au sud de la ville.

La députée de la Sarthe Pascale Fontenel-Personne, qui a annoncé vendredi quitter à son tour le mouvement LREM, dénonçant "une résurgence de la vieille politique opaque et calculatrice au niveau local", figure sur une liste concurrente sans étiquette.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hong Kong Legislature To Vote On Bill Recognizing Same Sex Couples Overseas Registration
3min

Politique

L’Assemblée nationale vote la réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.

Le

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

Stéphane Le Foll brigue un nouveau mandat à la mairie du Mans
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le