Stéphane Travert : « Je ne suis pas un ennemi du loup »

Stéphane Travert : « Je ne suis pas un ennemi du loup »

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Alors que le gouvernement a donné son feu vert pour abattre 40 loups pendant la période 2017/2018,  Stéphane Travert assure travailler « avec » Nicolas Hulot et entretenir d’excellentes relations avec lui.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous avons signé un arrêté et un communiqué commun avec Nicolas Hulot », a tenu à rappeler Stéphane Travert, qui certifie que l’autorisation du gouvernement pour abattre 40 loups jusqu’en juin 2018 n’a pas entaché ses « excellentes relations » avec le ministre de la Transition écologique et solidaire.

« Nous travaillons ensemble, nous sommes complémentaires. Chacun est dans son rôle et on essaie de trouver des accords gagnant-gagnant. C’est ce qu’on a fait pour le loup ».

Stéphane Travert : "Nous travaillons ensemble, nous sommes complémentaires."
00:46

Selon lui, aucune autre solution n’était envisageable pour que les éleveurs puissent protéger leurs bêtes. «  Il est difficile de clôturer un pan de montagne complet », a-t-il déclaré pour justifier qu’il n’ait pas opté pour cette option.

Stéphane Travers a également rappelé que « d’ici le 31 décembre (il) all(ait) discuter avec Nicolas Hulot pour avoir plan de gestion pluriannuel », l’objectif étant de « trouver des accords gagnant-gagnant , à la fois pour les éleveurs mais aussi pour celles et ceux qui défendent les loups ». Et de conclure : « Je ne suis pas un ennemi du loup ».

Loups : Stéphane Travers rappelle que « d’ici le 31 décembre (il) all(ait) discuter avec Nicolas Hulot pour avoir plan de gestion pluriannuel »
00:51

Dans la même thématique

Sapin Madrid far-right Patriots for Europe summit ‘Make Europe Great Again’
5min

Politique

Inéligibilité : la QPC sur laquelle se penche le Conseil constitutionnel peut-elle avoir un impact sur le procès de Marine Le Pen ?

A quelques jours du verdict dans l’affaire des assistants parlementaires du RN, le Conseil constitutionnel se prononce sur une question prioritaire de constitutionnalité en lien avec les peines d’inéligibilité. Si la décision pourrait influencer les magistrats, le lien avec l’affaire concernant Marine Le Pen n’est pas évident.

Le