STX : La nationalisation saluée au Sénat
L’annonce de la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire est accueillie favorablement par l’ensemble des formations politiques.

STX : La nationalisation saluée au Sénat

L’annonce de la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire est accueillie favorablement par l’ensemble des formations politiques.
Public Sénat

Par Emilie Pouch et Mounir Soussi

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2 min

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Pour le sénateur communiste du Val-de-Marne Christian Favier « c’est une sage décision attendue par les salariés ».

À droite Philippe Dallier (LR) estime que le président a fait preuve de pragmatisme avec cette nationalisation, mais pour le sénateur de Seine-Saint-Denis cette solution ne peut être que provisoire. « la question est de savoir pour combien de temps, l’idée n’est pas que l’État reste actionnaire de cette entreprise, l’idée c’est de trouver une solution que cette entreprise reste une entreprise française » Pour le sénateur socialiste de Saône-et-Loire Jérôme Durain cette décision est bienvenue. Ce proche d’Arnaud Montebourg regrette que cette option n’ait pas été retenue par l’ancien gouvernement pour Florange. « On défend nos grandes entreprises, que cela soit à contre-emploi pour Emmanuel Macron n’a pas beaucoup d’importance, c’est une bonne décision, j’en attends d’autres »

La faillite de STX, le conglomérat actionnaire majoritaire de Saint Nazaire, avait suscité une vive inquiétude lorsque ses créanciers ont mis en vente sa filiale française. Et seul Fincantieri, le grand rival italien des Chantiers de l’Atlantique, avait déposé une offre.

Le 3 janvier, le groupe italien, seul candidat, a été choisi pour reprendre STX France à 79,5 millions d’euros. Cette décision, la France n’y était pas favorable. « Le gouvernement italien demandera à son chantier national Fincantieri de faire travailler les Italiens plutôt que les Français, c’est naturel » explique Bruno Retailleau, président (LR) du conseil régional des Pays de la Loire. Et dans les faits, ce sont 7000 emplois en jeu.

Finalement, la transaction qui devait être effectuée samedi n’aura pas lieu puisque Bruno Le Maire a confirmé cet après-midi à Bercy la volonté du Président de la République Emmanuel Macron et du Premier Ministre Édouard Philippe de nationaliser les chantiers navals.

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