STX: le gouvernement « vigilant » sur la « pérennisation » du site de Saint-Nazaire
Le gouvernement sera "vigilant" concernant la "pérennisation" du site de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans le cadre du projet de reprise des chantiers navals STX par le groupe italien Fincantieri, a annoncé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.  

STX: le gouvernement « vigilant » sur la « pérennisation » du site de Saint-Nazaire

Le gouvernement sera "vigilant" concernant la "pérennisation" du site de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans le cadre du projet de reprise des chantiers navals STX par le groupe italien Fincantieri, a annoncé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.  
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le gouvernement sera "vigilant" concernant la "pérennisation" du site de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans le cadre du projet de reprise des chantiers navals STX par le groupe italien Fincantieri, a annoncé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

"Le secrétaire d'Etat à l'industrie Christophe Sirugue se rendra cet après-midi à Saint-Nazaire pour discuter avec l'ensemble des organisations syndicales et pour réaffirmer la position du gouvernement", a déclaré M. Le Foll lors du compte-rendu du Conseil des ministres à la presse.

"Le gouvernement, avec les moyens qui sont les siens, avec le capital qui est le sien dans cette société, sera vigilant pour faire en sorte qu'on ait la pérennisation à la fois du site, des grands enjeux, et du savoir-faire sur ce site de Saint-Nazaire", a-t-il souligné.

L'Etat détient un tiers du capital de l'entreprise et dispose d'une minorité de blocage.

Une reprise de STX France par l'italien Fincantieri répondrait aux critères de l'Etat français qui souhaite un repreneur européen, a souligné mercredi matin Christophe Sirugue.

"L'intérêt de Fincantieri, c'est de réussir son opération avec le rachat de STX France, l'intérêt de l'Etat français, c'est de préserver notre fleuron, je pense que c'est sur cette base-là que se fait la discussion", a déclaré M. Sirugue sur RMC.

Les syndicats chez STX s'inquiètent d'un transfert du savoir-faire français vers la Chine, Fincantieri ayant signé un accord de transfert de technologie avec un groupe chinois, et, à plus long terme, une délocalisation de la production.

La justice sud-coréenne a retenu mardi le constructeur naval italien Fincantieri comme candidat préféré à la reprise du chantier naval STX France de Saint-Nazaire.

Mais avant qu'un accord soit signé pour acquérir 66,6% de STX France, Fincantieri doit encore se mettre d'accord sur un prix d'achat avec le groupe sud-coréen et entrer en discussions avec l'Etat français.

Dans la même thématique

nazi
4min

Politique

Vente d’objets nazis à Orléans : les sénateurs communistes déposent une proposition de loi pour sanctionner leur vente

La vente aux enchères de 200 objets militaires nazis à Orléans suscite l’émoi. Les sénateurs PCF ont déposé un texte pour prévoir des sanctions. « On va adresser un mail à l’ensemble des sénateurs pour que ça puisse être une démarche transpartisane », annonce le sénateur PCF Ian Brossat. Christophe Chaillou, sénateur PS du Loiret, a écrit à Bruno Retailleau pour lui demander d’interdire la vente, qui « participe à un phénomène de banalisation », alors que les actes « racistes et antisémites » se multiplient.

Le

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le