STX : nationaliser pour « défendre les intérêts stratégiques et industriels » de la France (Castaner)
Ce vendredi, à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a précisé que l’objectif de la nationalisation du chantier naval STX France était de défendre « les intérêts stratégiques et industriels » de la France.

STX : nationaliser pour « défendre les intérêts stratégiques et industriels » de la France (Castaner)

Ce vendredi, à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a précisé que l’objectif de la nationalisation du chantier naval STX France était de défendre « les intérêts stratégiques et industriels » de la France.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Cette décision ne s'est pas faite contre nos partenaires italiens, mais pour défendre les intérêts stratégiques et industriels de notre pays », a déclaré ce vendredi Christophe Castaner.

Jeudi, peu après l’annonce par le ministre de l’Économie de la nationalisation de STX France, le gouvernement italien avait qualifié cette décision de « grave et incompréhensible ».

Bruno Le Maire avait pourtant pris de soin de préciser  que les discussions reprendront « dès mardi prochain à Rome » et qu’il avait « bon espoir » de trouver « dans les semaines qui viennent les modalités de cet accord industriel européen avec l’Italie dans le domaine de la construction navale ».

La veille de son annonce, le ministre avait enjoint les autorités italiennes d’accepter « un contrôle à 50-50 » des chantiers de Saint-Nazaire entre le groupe Fincantieri et les actionnaires français, ce que Rome avait refusé.

« Un enjeu de souveraineté nationale »

Pour justifier la décision du gouvernement français de nationaliser STX, Christophe Castaner a rappelé que le chantier naval était « un enjeu de souveraineté nationale » ainsi qu’ « un enjeu de dimension économique, local, national, et, au fond, de transfert de technologies ». Et de préciser : « Sur ce chantier naval, il y a une cale qui est la seule d'Europe qui peut permettre de construire demain un porte-avions. » « Face à ce risque la France veut rester un partenaire majeur du chantier naval. »

Jusqu’alors, la France possédait près de 33% du capital de STX France et elle avait jusqu’à vendredi minuit pour exercer son droit préemption sur les 66% restant. La nationalisation coûtera environ 80 millions d’euros à l’État. Le prix à payer pour sauver les emplois des 2600 salariés, ainsi que ceux des 5000 employés d’entreprises sous-traitantes.

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Point Presse Les Republicains apres reunion avec F. Bayrou sur le scrutin a la proportionnelle
2min

Politique

« Une bonne discussion » : les LR satisfaits par la volonté de Sébastien Lecornu de remettre de la « méthode » dans le socle commun

Le nouveau Premier ministre a reçu le président des Républicains, Bruno Retailleau, ainsi que les deux présidents des groupes parlementaires LR, Laurent Wauquiez pour les députés, et Mathieu Darnaud pour les sénateurs. Une rencontre qui a essentiellement porté sur la définition d’une méthode de travail pour l’avenir.

Le

Lecornu marche
7min

Politique

Budget : « On ne repartira pas de zéro, mais il sera forcément modifié » affirme François Patriat après sa rencontre avec Sébastien Lecornu

Le premier ministre Sébastien Lecornu a entamé ce mercredi ses consultations par son parti, Renaissance. Des rencontres qui ne se limiteront pas aux formations politiques. « Il recevra tout le monde, tous les partis et les syndicats aussi », affirme le patron des sénateurs macronistes, François Patriat, après avoir été reçu à Matignon. Voulant « un socle commun solidaire », Sébastien Lecornu « a dit qu’il allait beaucoup parler avec la gauche ».

Le

2min

Politique

Sébastien Lecornu Premier ministre : Jordan Bardella se dit « sans illusion sur ce bail précaire »

Le président du Rassemblement national se dit prêt à rencontrer le nouveau Premier ministre, dans le cadre du cycle de consultations organisé par Matignon avec les partis politiques. Il avertit néanmoins : sans « politique de rupture » par rapport à Michel Barnier et à François Bayrou, les députés du RN censureront le nouveau chef de gouvernement.

Le