Succession de Hulot: Rugy assure n’être “candidat à rien”

Succession de Hulot: Rugy assure n’être “candidat à rien”

François de Rugy, président LREM de l'Assemblée nationale issu des écologistes, dont le nom est cité parmi les remplaçants...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François de Rugy, président LREM de l'Assemblée nationale issu des écologistes, dont le nom est cité parmi les remplaçants potentiels de Nicolas Hulot, a assuré jeudi n'être "candidat à rien", et qu'il entendait "poursuivre son action à l'Assemblée".

"Je ne suis candidat à rien. Je suis président de l'Assemblée nationale, depuis à peine plus d'un an, et j'entends poursuivre mon action à l'Assemblée nationale", a répondu l'élu de Loire-Atlantique sur RTL, alors qu'on lui demandait s'il était intéressé par le poste de ministre de la Transition écologique.

"Je respecte les institutions, celui qui nomme les ministres du gouvernement, c'est le président de la République, (...) les réponses que je pourrai lui faire je les lui ferai à lui", a-t-il poursuivi.

Le poste de ministre de la Transition écologique, laissé vacant après la démission inattendue mardi de Nicolas Hulot, sera maintenu selon les propos du Premier ministre Edouard Philippe.

Parmi les noms de remplaçants potentiels qui circulent chez les observateurs on trouve notamment Pascal Canfin, ancien ministre de François Hollande et actuel directeur général de l'ONG WWF France, le secrétaire d'Etat à la Transition écologique Sébastien Lecornu, ou Barbara Pompili (ex-EELV) et Michèle Pappalardo, directrice de cabinet de M. Hulot.

Sont également cité l'ex-ministre Chantal Jouanno, et donc François de Rugy.

"Je sais d'expérience (...) que c'est sans doute l'un des postes ministériels les plus difficiles parce que souvent vous êtes seuls contre tous au sein du gouvernement, parfois dans d'autres cercles vis-à-vis d'entreprises et de syndicats", a déclaré l'élu, ancien membre d'Europe Ecologie-Les Verts notamment.

"Il faut faire preuve de détermination, d'engagement mais aussi de persévérance dans le temps", a-t-il fait valoir.

Interrogé sur la question du nucléaire, "le sujet majeur" du ou de la futur(e) ministre, François de Rugy a insisté sur la "diversification": "arrêtons d'être dans l'idée qu'il n'y a qu'une solution en matière d'énergie, de transports, d'électricité". "Développons les énergies renouvelables en priorité", a-t-il ajouté, tout en remarquant qu'"en revanche on ne ferme pas les centrales nucléaires en un jour".

Dans la même thématique

Gabriel Attal et Emmanuel Macron
6min

Politique

Nouveau gouvernement : le bloc central s’ouvre doucement à la gauche… mais reste méfiant

Les responsables du bloc central, dont Gabriel Attal et François Bayrou, réunis à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, préparent l’après Barnier. « Le bloc central se serre les coudes et essaie de s’élargir », résume un participant. Alors que le PS montre une ouverture, l’ex-majorité présidentielle reste prudente, au point de craindre « une fausse main tendue » des socialistes.

Le

FRA : Matignon : Gilets Jaunes : consultations des partis politiques : LR
6min

Politique

Nouveau gouvernement : une coalition LR/PS est-elle possible ?

Alors que les tractations pour rechercher l’équilibre du futur gouvernement sont parties pour durer, les prémices d’une division sur l’opportunité de gouverner avec la gauche, apparaissent au sein de LR. Les dirigeants sont reçus à l’Elysée ce vendredi à 20 heures. On vous dévoile les trois priorités sur lesquelles vont insister les ténors du parti.

Le