Suicide assisté, PMA: Mélenchon pour le « droit à être maître de soi-même »
Le candidat de la France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a affirmé dimanche qu'il souhaitait consacrer le ...

Suicide assisté, PMA: Mélenchon pour le « droit à être maître de soi-même »

Le candidat de la France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a affirmé dimanche qu'il souhaitait consacrer le ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le candidat de la France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a affirmé dimanche qu'il souhaitait consacrer le "droit à être maître de soi-même", qui selon lui passe par le droit au suicide assisté ou à la PMA pour les couples de femmes, mais pas à la GPA.

"Je veux introduire dans le débat le droit à être maître de soi-même. Il y a un lien direct entre le droit à l'avortement et le droit au suicide assisté", a déclaré M. Mélenchon dans un entretien au Journal du Dimanche, proposant "que ces deux droits soient inscrits dans la Constitution".

Pour ce qui est de la procréation médicalement assistée, M. Mélenchon est favorable à ce qu'elle devienne accessible aux couples de femmes. "C'est encore une fois la libre disposition de ses aptitudes qui ne nuit ni aux principes, ni aux personnes", fait-il valoir.

En revanche M. Mélenchon se dit fermement opposé à la fois à la gestation pour autrui (GPA) et à la prostitution, au nom du refus de faire du corps une marchandise.

"La GPA fait d'une femme un outil de production. Le jour où l'on me présentera une milliardaire qui par amour d'une femme pauvre d'un bidonville acceptera de porter son enfant, je réviserai mon point de vue", dit-il.

Pour lui, "la GPA est fondée sur une illusion: que la filiation reposerait sur autre chose que de l'amour. Le lien biologique n'est pas fondateur de la relation humaine. L'amour prime sur la génétique", fait-il valoir.

Enfin pour ce qui est de la prostitution, M. Mélenchon affiche "un parti pris abolitionniste ferme. A tous ceux qui disent que la prostitution est un métier comme un autre je demande pourquoi ils ne le proposent pas à leur mère, à leur femme ou à leur fille".

Partager cet article

Dans la même thématique

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le

4min

Politique

UE-Mercosur : vers un accord, contre l’avis de la France ?

Le sommet du Mercosur se tiendra ce samedi au Brésil, au cours duquel Ursula von der Leyen souhaiterait ratifier le traité commercial. Mais Emmanuel Macron a une nouvelle fois fait part de son opposition, annonçant qu’il souhaitait reporter l’examen du texte, le tout sur fond de mobilisation des agriculteurs.

Le

Suicide assisté, PMA: Mélenchon pour le « droit à être maître de soi-même »
3min

Politique

Crise agricole : « Avec une vaccination massive, nous ne pourrions plus exporter », s’inquiète François Patriat

Opposition au Mercosur et poursuite de l’abattage de cheptel bovins : la crise agricole se poursuit sur le territoire, essentiellement dans le sud-ouest où les actions de blocages sont maintenues. Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RDPI au Sénat et ancien ministre de l’Agriculture, François Patriat, appelle à un moment d’accalmie de tous les acteurs. S’il salue l’action du gouvernement, il recommande cependant une meilleure prise en charge des pertes d’exploitation des agriculteurs.

Le

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le