Jean-Marie Vanlerenberghe n’est pas opposé au RIC (référendum d'initiative citoyenne). Il trouve que le référendum actuel, le RIP (référendum d'initiative partagé), « a des conditions un peu drastiques. » Ainsi, il propose d’« assouplir les conditions du RIP » plutôt que de créer une nouvelle forme de référendum. Par contre, souligne-t-il, « il faut que la représentation nationale soit associée. »
Le 28 novembre, un amendement proposant le rétablissement de l’ISF était proposé par le groupe socialiste au Sénat. Il n’a pas été adopté, par 224 voix contre pour 96 pour. Les socialistes et communistes ont voté unanimement pour l’amendement, tandis que la droite sénatoriale, ainsi que l’Union centriste, votaient contre. Le sénateur centriste Jean-Marie Vanlerenberghe faisait figure d’exception, avec sa collègue Nathalie Goulet, en s’abstenant.
Ainsi, Jean-Marie Vanlerenberghe déclare sur notre antenne « ne pas être choqué de revenir sur l’abrogation de l’ISF. » Selon lui, « il faut rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune en lieu et place de l’impôt sur la fortune immobilière et du prélèvement forfaitaire unique. »
À la question de savoir si le sénateur revoterait la suppression, il est clair : « Nous avons toujours tenu la même ligne. L’ISF, nous étions pour son maintien, sauf l’impôt sur les biens productifs. » Il conclut : « Je pense que c’était une erreur de le supprimer. »