« Sur le quinquennat, il y aura 2 millions de migrants supplémentaires » dénonce Brice Hortefeux

« Sur le quinquennat, il y aura 2 millions de migrants supplémentaires » dénonce Brice Hortefeux

Un an après l’adoption d’une loi sur le sujet et alors que le gouvernement veut lancer un grand débat sur l’immigration, le député européen Brice Hortefeux tire la sonnette d’alarme sur une situation « très tendue ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après les propos d’Emmanuel Macron sur la question migratoire, le sujet sera débattu par les parlementaires la semaine prochaine. Un sujet qui divise, notamment dans la majorité, mais qui est « nécessaire » pour l’ancien ministre LR. « On voit bien qu'une partie de la population subit cette question migratoire avec beaucoup de crainte, de désarroi, et l'autre partie, l'élite, est plutôt dans le déni. Il faut un débat, on ne peut pas continuer dans cette situation » déplore-t-il. Selon les chiffres exposés par Brice Hortefeux, le quinquennat d’Emmanuel Macron devrait voir une augmentation de près de 2 millions de migrants sur le territoire français, « l’équivalent de la ville de Paris ».

« On est au bout du système, il faut prendre des mesures » accuse-t-il, ciblant directement les propos du Président de la République. « D'après ce que j'ai compris, il y aura un débat au Parlement mais pas de mesures. » Pour le député européen des actions concrètes s’imposent, notamment sur la volonté d’intégration des immigrés. « Il faut intégrer ceux qui veulent s'installer durablement sur le territoire, en respectant nos règles, nos valeurs, nos lois, notre culture. » Avant de poursuivre sur les conditions du droit d’asile qu’il juge trop laxistes : « Mon avis c’est qu’on doit raccompagner ceux qui sont déboutés, car aujourd’hui ils restent sur le territoire. Il y a aussi la nécessité d’un effort européen, d’une harmonisation » explique-t-il. Enfin, sur l’Aide Médicale d’Etat, il dénonce un « système très opaque, très peu contrôlé ». « L'AME, ça concerne ceux qui viennent chez nous sans nous demander l'autorisation. Il faut restreindre le nombre de maladies qui donnent accès à cette aide médicale. »

Dans la même thématique

Paris: Passation pouvoir R. Ferrand et Y. Braun Pivet
9min

Politique

Conseil constitutionnel : à peine validée, la nomination de Richard Ferrand déjà mise en cause par la gauche… et les LR

Pour les parlementaires de gauche, mais aussi LR, Richard Ferrand doit son salut à l’abstention du RN. Certains parlent même de « deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Alors qu’il manquait une voix pour rejeter sa nomination, l’absence du sénateur écologiste Guy Benarroche a aussi pu jouer. Mais deux sénateurs macronistes manquaient également à l’appel.

Le

« Sur le quinquennat, il y aura 2 millions de migrants supplémentaires » dénonce Brice Hortefeux
2min

Politique

« Deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron autour de la nomination de Richard Ferrand : des propos « complotistes », dénonce Joshua Hochart (RN)

Joshua Hochart a défendu la position de son parti, qui a permis la confirmation de la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel par son abstention. Un “non-choix du moins pire” qui n’est en rien lié à la décision qui sera rendue prochainement par les Sages sur l’inéligibilité de Marine Le Pen, d’après le sénateur RN.

Le

« Sur le quinquennat, il y aura 2 millions de migrants supplémentaires » dénonce Brice Hortefeux
4min

Politique

Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel : Ian Brossat dénonce un « deal caché » avec le RN

Le sénateur communiste Ian Brossat a estimé ce mercredi après-midi que la candidature de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel avait été validée grâce à l’abstention du Rassemblement national. Il a interrogé le gouvernement sur l’hypothèse d’un retour de faveur de la part de Richard Ferrand, alors que l’avenir politique de Marine Le Pen pourrait dépendre d’une décision très attendue des Sages de la rue Montpensier sur les exécutions provisoires de peine.

Le