Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
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Par Alice Bardo
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Cela fait dix jours que la colère des surveillants pénitentiaires gronde. Face à l’ampleur d’un mouvement de contestation qui ne cesse de s’amplifier, la ministre de la Justice peine à convaincre les organisations syndicales. Elle s’est expliquée devant les députés.
« A ce stade, (m)es propositions n’ont pas été retenues », regrette Nicole Belloubet après avoir rappelé le contenu de ses « réponses concrètes », visant à améliorer les conditions de travail des gardiens de prison : création de plus de 1100 emplois en quatre ans, équipements en matière de sécurité - « nécessaires et indispensables » -, gestion des détenus radicalisés grâce à la mise en place d’ « unités complètement étanches par rapport au reste des établissements pénitentiaires » et revalorisation des rémunérations des surveillants pénitentiaires.
« Je connais la difficulté de leurs conditions de travail », assure la garde des Sceaux, qui souhaite « rendre hommage à leur courage » : « Un certain nombre d’entre eux ont été victimes d’agressions, dont certaines ont été qualifiées de tentatives d’assassinat », rappelle-t-elle.
Bien que ses propositions aient été rejetées, la ministre précise que sa « porte reste ouverte » aux organisations syndicales, dans l’espoir de trouver une issue à une crise qui s’enlise.
Dans l'Aude avec Sébastien Pla