En visite au salon Euronaval, Emmanuel Macron a refusé de répondre mardi aux questions sur un éventuel arrêt des ventes d'armes de la France à l'Arabie Saoudite, comme l'a demandé l'Allemagne à tous les Européens.
"Mon agenda n'est pas dicté par les médias, que ça vous plaise ou non. Je suis sur un autre sujet. Ca n'a rien à voir avec le sujet qu'on est en train de traiter. Rien. Rien. Donc je n'y répondrai pas. Je regrette. Ca continuera tant que je serai à la place à laquelle je suis. Que ça plaise ou que ça déplaise", a répondu avec un net agacement le président de la République qui visitait avec la ministre des Armées Florence Parly ce salon des industries navales de défense.
Carte montrant les principaux fournisseurs d'armes de l'Arabie saoudite, selon les données de l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri)
AFP
Les journalistes lui demandaient si la France comptait suspendre ses ventes d'armes à Ryad, comme l'a demandé lundi à tous les Européens le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier, tant que l'Arabie Saoudite n'aura pas fait toute la lumière sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
"Ce n’est pas parce qu’un dirigeant dit quelque chose que je suis censé réagir à chaque fois. Et donc je ne vous répondrai pas", a répété le président à une seconde question sur le sujet.
Egalement questionnée par la presse, Mme Parly a quant à elle répondu que "la première des priorités est que l’enquête soit menée et que cette enquête soit crédible".
Le président américain Donald Trump avait déclaré samedi que suspendre les ventes d'armes "ferait beaucoup plus de mal" à l'économie américaine qu'à l'Arabie saoudite.
Dimanche, la chancelière allemande Angela Merkel a prévenu que Berlin n'autoriserait pas en l'état d'exportations d'armes vers l'Arabie saoudite. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a lui affirmé ne pas exclure que le Canada puisse annuler un important contrat de vente d'armes à Ryad.
Les élus écologistes se sont réunis ce matin, à l’occasion d’un banquet paysan organisé près du Sénat, pour s’opposer à la loi Duplomb, examinée aujourd’hui en commission mixte paritaire. Tous dénoncent le « scandale démocratique » d’une loi qu’ils surnomment « loi poison ».
Etudiée cet après-midi en commission mixte paritaire, la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur », aussi appelée proposition de loi Duplomb, du nom de son co-auteur, fait l’objet depuis plusieurs mois de vives contestations. Mais que contient ce texte ?
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