Suspension de la réforme des retraites : « Ce n’est pas Sébastien Lecornu qui va arbitrer »

Le patron du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard a rapporté au micro de Public Sénat, la tenue des échanges avec le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu en quête d’une sortie de crise.
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il s’est présenté comme un préfigurateur », révèle le patron du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard après la rencontre entre la délégation de sa formation politique et Sébastien Lecornu. « Il nous a dit qu’il n’était pas Premier ministre et que ce n’était pas à lui d’arbitrer ».

Ce sera donc à Emmanuel Macron d’arbitrer ce soir avec un paramètre supplémentaire. « Il a beaucoup appuyé sur l’inquiétude qu’il pourrait y avoir en cas de dissolution. Comme il y a un an après les élections législatives, Guillaume Gontard a eu l’impression qu’Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu avaient « la solution devant leurs yeux mais ne voulaient pas la mettre en place ».

C’est-à-dire nommer un Premier ministre de gauche. Comme Marine Tondelier la Secrétaire nationale Ecologistes, Guillaume Gontard s’est monté lui aussi optimisme sur cette issue « parce que c’est ce qui est demandé par les Françaises et les Français ».

Quant à la suspension de la réforme des retraites, le sénateur explique que Sébastien Lecornu leur avait dit « que ce n’est pas lui qui allait arbitrer ». « On a eu des indications très floues sur ce qui pourrait se faire ».

En cas de dissolution, Guillaume Gontard affirme que la gauche est prête à renouer des accords électoraux de type Nupes ou NFP. « Je suis persuadé qu’on retrouvera le périmètre de plus large possible de la gauche et des écologistes ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Point Presse Les Republicains apres reunion avec F. Bayrou sur le scrutin a la proportionnelle
8min

Politique

Retraites : les sénateurs LR fermement opposés à la suspension de la réforme, les députés un peu moins

Alors qu’Elisabeth Borne met sur la table la suspension de la réforme des retraites, qui est demandée par le PS, Bruno Retailleau en fait « une ligne rouge pour la droite ». « Du côté du Sénat, c’est sûr que c’est inacceptable », prévient le sénateur LR Marc-Philippe Daubresse. Mais à l’Assemblée, tous les députés LR ne semblent pas automatiquement vent debout face à cette idée.

Le