Politique
Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
Le
Par Alice Bardo
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
Les députés LREM élisent aujourd’hui le président de l’Assemblée nationale. Quatre candidats sont pour l’instant en lice : un visage connu, François de Rugy, et deux quasi inconnus, Brigitte Bourguignon, Philippe Folliot et Sophie Errante. « Pour le symbole », Sylvain Maillard « comme d’autres » auraient préféré que ce soit une femme, « mais évidemment on va choisir le candidat ou la candidate qui a les capacités pour tenir le rôle ».
Outre la parité, l’exigence de renouvellement était l’une des promesses d’Emmanuel Macron. Et Sylvain Maillard compte bien se plier à cette exigence : « Mon engagement est pour 5 ans. J’ai eu une vie d’entrepreneur avant, j’espère que j’aurais une vie d’entrepreneur après. » Quant à l’annonce de Jean-Pierre Raffarin de quitter la vie politique, il répète à l’envi la nécessité de mettre fin à ces « mandats éternels ». « Le mouvement collectif s’inscrit dans le long terme, mais nos carrières à nous s’inscrivent au maximum dans le moyen terme », estime le député novice. Et d’ajouter : « La vie politique est épuisante. On passe énormément de temps à vouloir durer et pas à faire. »
Sylvain Maillard fait partie de ces députés « issus de la société civile ». Chef d’entreprise, il espère d’ailleurs pouvoir retourner un jour par semaine « maximum » auprès de ses salariés : « Me faire engueuler, revenir dans des réalités, refaire mes fiches de paie, ça remet les idées au clair. »
Son expérience, il veut la mettre au profit de son mandat. Il compte tout particulièrement se consacrer à la réforme de la formation professionnelle. « C’est l’un des piliers de notre projet et l’un des grands chantiers de réforme du quinquennat », explique-t-il. Un discours qui fait écho à celui d’Emmanuel Macron, et ce à plusieurs reprises : « On a été élu en priorité pour faire baisser le chômage et c’est là-dessus qu’on sera jugé au bout de 5 ans » ; « Nous sommes là pour réformer profondément le monde du travail » ; « Il faut un climat qui permette aux chefs d’entreprise d’avoir l’envie d’embaucher ».
Concernant l’ « hyper présidentialisation » du régime qui inquiète certains, il rappelle que ce sont « les Français qui l’ont élu ». Et il ne voit d’ailleurs aucun problème à ce que le Président prévoit de convoquer le Parlement en Congrès à Versailles la veille de la déclaration de politique générale du Premier ministre : « C’est lui le maître des horloges. »
Dans le Maine-et-Loire avec Stéphane Piednoir