Syrie : Hervé Morin estime que la réponse de la France était « adaptée»
Hervé Morin rappelle que le Président de la République s’était engagé à agir en cas de franchissement d’une certaine ligne rouge. Il était donc « difficile » de ne pas réagir selon lui.

Syrie : Hervé Morin estime que la réponse de la France était « adaptée»

Hervé Morin rappelle que le Président de la République s’était engagé à agir en cas de franchissement d’une certaine ligne rouge. Il était donc « difficile » de ne pas réagir selon lui.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Hervé Morin, président des régions de France, était l’invité ce lundi matin de Territoires d’infos, sur Public Sénat. Interrogé sur la Syrie, il admet que les frappes menées par la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne étaient une réponse « adaptée ». Ces frappes ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi dernier, en réponse à la présumée attaque chimique menée par le régime de Bachar Al-Assad à Douma. Plusieurs sites syriens impliqués dans la production et le stockage d’armes chimiques ont été visés.

Hervé Morin approuve le format de cette intervention et rappelle qu’il fallait « absolument » éviter « l’engrenage » et les « dégâts collatéraux sur les troupes russes ». « Je considère que la Communauté internationale face à l’abject doit répondre » déclare-t-il.

Pour le président de la région Normandie, Emmanuel Macron n’avait pas vraiment le choix de riposter : « Dès lors que le chef de l’Etat s’était engagé profondément sur cette question (…) on était en quelque sorte dans une canule, il était difficile ensuite de ne pas réagir ».

Cependant, l’ancien ministre de la Défense regrette le manque de preuves formelles provenant de « sources françaises » et attend les conclusions du rapport de l’OIAC (l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques).

Il conclut que ce ne sont pas ces frappes qui permettront de « trouver une solution politique », et que la solution politique dépend de « l’Iran et la Russie ».

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

Syrie : Hervé Morin estime que la réponse de la France était « adaptée»
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Syrie : Hervé Morin estime que la réponse de la France était « adaptée»
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le