Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Le président François Hollande a dénoncé mercredi un "crime de guerre" en Syrie après l'attaque chimique présumée contre la ville de Khan Cheikhoun, selon un communiqué de l'Élysée diffusé mercredi à l'issue d'un Conseil de Défense.
Le chef de l'Etat, qui avait dénoncé mardi "la responsabilité" du régime de Bachar Al-Assad dans cette attaque, a "appelé à une réaction de la communauté internationale à la hauteur de ce crime de guerre", selon ce communiqué.
Lors du Conseil des ministres, le président de la République a rappelé qu'en 2013 "quand déjà avaient été constatées ces attaques chimiques, la France avait souhaité intervenir mais qu'à l'époque cela n'avait pas été fait", du fait de l'attitude des États-Unis et de la Grande-Bretagne qui avaient renoncé à intervenir.
"Maintenant chacun est devant ses responsabilités face à ces attaques et à ce crime de guerre", a répété M. Hollande.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit mercredi "confiant" que le Conseil de sécurité "prendra ses responsabilités" en adoptant une résolution sur l'attaque chimique présumée en Syrie, que le Royaume-Uni comme la France imputent au régime de Bachar al-Assad.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont présenté un projet de résolution condamnant l'attaque et appelant à une enquête complète et rapide au Conseil de sécurité de l'ONU, qui se réunira en urgence ce mercredi.
Cette attaque a fait au moins 72 morts mardi à Khan Cheikhoun (nord-ouest de la Syrie).
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