Syrie: Le Drian n’envisage pas d’avancées à Sotchi après l’échec de Vienne

Syrie: Le Drian n’envisage pas d’avancées à Sotchi après l’échec de Vienne

La réunion de paix sur la Syrie prévue en Russie à Sotchi mardi ne permettra pas d'avancer après l'échec des négociations de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La réunion de paix sur la Syrie prévue en Russie à Sotchi mardi ne permettra pas d'avancer après l'échec des négociations de Vienne samedi, a estimé lundi à Tokyo le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

A Paris, le ministère a par ailleurs indiqué que la France ne participerait pas à cette réunion. "La France ne participera pas aux travaux qui y seront menés", a annoncé un porte-parole du Quai d'Orsay dans un point de presse électronique.

"S'il y a eu un échec à Vienne c'est parce que le régime n'était pas dans la négociation: il était dans la figuration", a déclaré à Tokyo M. Le Drian.

"Je pense que Sotchi ne (permettra) pas non plus cette avancée puisque d'abord une partie essentielle ne (sera) pas là en raison précisément du refus de négocier du régime à Vienne", a expliqué au cours d'un point de presse M. Le Drian, dans une allusion à l'opposition syrienne.

La Russie, pays parrain de cette réunion avec l'Iran et la Turquie, a annoncé avoir invité plus de 1.600 personnes mais seules environ 350 d'entre elles sont attendues dans la station balnéaire au bord de la mer Noire.

L'opposition au régime de Bachar al-Assad avait annoncé samedi qu'elle allait boycotter le congrès sur la Syrie organisé mardi à Sotchi, à l'issue d'un nouveau tour infructueux de pourparlers avec le régime de Damas sous l'égide de l'ONU.

"La réalité c'est que la fin de la puissance territoriale de Daech fait renaître d'autres conflits (...) qui ne peuvent se régler que lorsqu'il y aura une solution politique", a déclaré M. Le Drian.

"La solution politique elle se fait à Genève, sous l'égide des Nations unies et toute autre tentative n'est pas bonne", a-t-il poursuivi, au dernier jour d'une visite de quatre jours au Japon.

Dans la même thématique

Rally For Palestinian Prisoners SWITZERLAND.
4min

Politique

Hungry for Palestine : le collectif en grève de la faim depuis 23 jours reçu au Sénat

Vingt-trois jours de jeûne, seize villes françaises traversées : le collectif Hungry for Palestine était au Sénat le 22 avril 2025. Tous les membres du mouvement, présents au palais du Luxembourg, sont en grève de la faim depuis le 31 mars pour dénoncer l'inaction des pouvoirs publics et le non-respect du droit international dans la bande de Gaza. Le mouvement est né de l'impulsion de soignants, tous de retour de mission à Gaza.

Le

Tondelier 2
8min

Politique

Malgré des critiques, Marine Tondelier en passe d’être réélue à la tête des Ecologistes

Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.

Le

SIPA_01208671_000002
5min

Politique

Prisons attaquées : vers une nouvelle loi pour permettre l’accès aux messageries cryptées par les services de renseignement

Après la série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, coordonnées au sein un groupe de discussion sur Telegram, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez regrette que la disposition de la loi sur le narcotrafic, permettant aux services de renseignement d’avoir accès aux messageries cryptées, ait été rejetée les députés. La mesure pourrait réapparaître dans une nouvelle proposition de loi du Sénat.

Le

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six
4min

Politique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six

La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.

Le