Emmanuel Macron a de nouveau demandé vendredi au président russe Vladimir Poutine de faire pression sur Damas pour faire cesser "l'escalade militaire" en Syrie, afin de protéger les civils et reprendre les négociations, a indiqué l'Elysée.
Au cours d'un entretien téléphonique vendredi matin, il "a engagé la Russie à exercer pleinement son influence sur le régime syrien" pour "mettre un terme à l’escalade militaire constatée au cours des derniers mois", une demande que le chef de l'Etat a déjà formulée à plusieurs reprises ces derniers mois à son homologue russe.
Ceci afin de "permettre la protection des populations civiles, la reprise crédible des négociations sur une transition politique inclusive et prévenir toute résurgence de Daech (organisation Etat islamique, ndlr) dans la région", précise l'Elysée.
Déjà le 9 février Emmanuel Macron, qui doit se rendre en Russie fin mai, avait demandé à Vladimir Poutine, qui soutient Damas, de "tout faire pour que le régime syrien mette un terme à la dégradation insoutenable de la situation humanitaire" et exprimé sa "préoccupation" face à "l'emploi possible de chlore" contre les civils.
Le président iranien Hassan Rohani, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président russe Vladimir Poutine (de gauche à droite) lors d'un sommet tripartite sur la Syrie à Ankara, le 4 avril 2018
AFP/Archives
Le 19 mars, après la réélection du président russe, il lui a exprimé à nouveau sa "grande préoccupation" sur la situation en Syrie tant dans le canton d'Afrine que dans la Ghouta orientale, en l'appelant à "faire ses meilleurs efforts pour que cessent les combats et les pertes civiles".
Le régime syrien a repris le contrôle de la Ghouta orientale après plus d'un mois de bombardements meurtriers qui ont abouti à des accords d'évacuations parrainés par la Russie avec deux groupes d'insurgés. Plus de 1.600 civils ont été tués depuis le 18 février par les incessantes frappes aériennes sur la Ghouta du régime syrien, soutenu par son allié russe.
La France et la Russie ont de multiples désaccords sur la scène internationale, sur la Syrie mais aussi sur l'annexion de la Crimée et le conflit avec des rebelles prorusses en Ukraine.
Les relations se sont encore dégradées avec l'affaire Skripal. Les pays de l'UE, dont Paris, ont soutenu le Royaume-Uni en jugeant la Russie responsable de l'empoisonnement d'un ex-espion russe sur le sol britannique et décidé en représailles d'expulser de nombreux diplomates russes, dont quatre pour la France.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.
Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.
Alors que plus de 60 % des Français placent le problème du logement en tête de leurs préoccupations, Dialogue citoyen donne la parole à une habitante des Côtes-d’Armor frappée de plein fouet par la crise du logement.
Au moment où les sénateurs s’apprêtent à terminer l’examen du budget, les esprits sont déjà dans l’étape suivante, la commission mixte paritaire. Malgré de très grosses différences entre les députés et le texte du Sénat, l’idée d’un accord en CMP fait son chemin. Mais avant de voir une fumée blanche, beaucoup de chemin reste à faire. Pour préparer le terrain, les échanges informels ont déjà commencé.
Le
Le direct
Les secrets des marques françaises qui font rêver le monde
Les secrets des marques françaises qui font rêver le monde