Emmanuel Macron a qualifié mardi d'"inacceptables" les vives critiques prononcées la veille par le président syrien Bachar al-Assad, qui a accusé la France de "soutien au terrorisme".
"Nous avons été cohérents depuis le début", en luttant contre un seul ennemi, "Daech" (acronyme arabe du groupe Etat islamique), en Syrie, a déclaré M. Macron devant la presse après avoir reçu le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
"C'est pour cela que les propos étaient inacceptables" car "si quelqu'un a combattu et peut gagner d'ici fin février c'est la coalition internationale", a-t-il ajouté.
"Tous les autres ont des ambiguïtés" et "une priorité : frapper les opposants" au régime, a dénoncé le chef de l'Etat.
"Le peuple syrien a un ennemi, il s'appelle Bachar. C'est une réalité", a-t-il poursuivi, en évoquant les millions de Syriens ayant fui le pays depuis la révolte réprimée de 2011 dans la foulée des Printemps arabes.
Selon M. Macron, "si nous voulons construire un processus de paix qui conduira à la stabilité, nous nous devons de mettre les parties autour de la table et construire une transition qui permettra, non pas le statu quo durable, (mais une transition) qui conduirait à faire vivre des millions d'opposants hors des frontières".
Le président Emmanuel Macron, le 19 décembre 2017 à l'Elysée, à Paris
POOL/AFP
"C'est un processus où les représentants de Bachar al-Assad seront là car il est aujourd'hui à la tête du pays (…) mais il est indispensable que l'ensemble des oppositions soient présentes et que nous ayons un processus politique et électoral qui permette à l'ensemble des Syriens de pouvoir s'exprimer".
"Je ne crois pas que la Syrie se résume à Bachar al-Assad", a-t-il ajouté, en dénonçant aussi les "puissances extérieures qui voudraient imposer une paix qui viendrait d'eux".
Bachar al-Assad a déclaré lundi que "la France a été le porte-étendard du soutien au terrorisme en Syrie dès les premiers jours" du conflit. Il faisait référence au soutien apporté par Paris aux rebelles qui luttent contre son régime depuis 2011 et que Damas qualifie de "terroristes". "Elle n'est pas en position de donner une évaluation d'une conférence de paix", a-t-il ajouté à Damas.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian lui a répondu en disant lundi à Washington : "Quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion".
Le dernier cycle de pourparlers organisé sous l'égide de l'ONU entre régime et opposition syriens s'est achevé jeudi à Genève sans avancée.
A ce jour, toutes les tentatives pour trouver une issue au conflit syrien se sont avérées infructueuses, avec comme principale pierre d'achoppement le sort du président Assad.
Au processus de Genève, Damas préfère celui d'Astana, parrainé par la Russie, principal allié du régime. Mais, pour M. Macron, "le processus d'Astana n'aboutit pas à un résultat car il n'est pas inclusif", en ne permettant pas "une juste représentation des opposants".
Déclenché en 2011, le conflit en Syrie a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.