Syrie: Peltier (LR) fait confiance à Macron mais l’exhorte à être « prudent »
Le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, a indiqué jeudi "faire confiance" à Emmanuel Macron à propos des preuves...

Syrie: Peltier (LR) fait confiance à Macron mais l’exhorte à être « prudent »

Le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, a indiqué jeudi "faire confiance" à Emmanuel Macron à propos des preuves...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, a indiqué jeudi "faire confiance" à Emmanuel Macron à propos des preuves de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, mais l'a exhorté à être "prudent" et à "ne pas placer la France dans la roue des Etats-Unis".

"Je fais confiance au président de la République quand il parle de preuves, j'aimerais toutefois qu'il présente ces preuves, ou en tout cas leur nature, au Parlement", a réclamé le député du Loir-et-Cher, lors de l'émission "Questions d'info" LCP-Le Point-AFP.

S'il a dit "ne pas douter" d'Emmanuel Macron, Guillaume Peltier a demandé au chef de l'État "d'être très prudent sur le sujet et surtout de ne pas placer la France dans la roue des États-Unis".

"Les États-Unis sont nos alliés, mais je crois qu'en ce domaine, au nom de cette tradition française, de la diplomatie française, nous devons toujours et en tous temps privilégier la diplomatie et ne pas nous mettre à dos cette grande nation qu'est la Russie", a-t-il encore fait valoir.

Ce proche de Laurent Wauquiez a notamment expliqué faire "partie des parlementaires de la nouvelle génération particulièrement marqués par ce qui s'est passé dans le monde ces quinze dernières années", en référence à l'invasion de l'Irak par les troupes américaines en 2003, "qui a duré 8 ans, qui a été (menée) parce que M. Bush a fait semblant de faire croire au monde qu'il avait des preuves tangibles, définitives sur un arsenal extrêmement dangereux de M. Hussein", et qui se sont révélées fausses, a-t-il rappelé.

A contrario, selon M. Peltier, "l'un des plus grands discours porté par un gouvernement français, à l'échelle du monde, c'est celui prononcé par Dominique de Villepin à la tribune des Nations-Unies (en février 2003 contre l'intervention militaire, ndlr), qui rappelait que la France, dans la tradition gaullienne, n'est pas une puissance de substitution ou de soumission aux États-Unis, mais une puissance de contrepoids à toutes les ignominies du monde".

"Si nous ne regardons que du côté de l'ouest, avec les États-Unis, nous nous trompons", a encore estimé le député LR.

Jeudi, sur TF1, Emmanuel Macron a indiqué avoir "la preuve que, la semaine dernière, des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, et qu'elles ont été utilisées par le régime de Bachar El Assad" et "promis des décisions en temps voulu".

Partager cet article

Dans la même thématique

Syrie: Peltier (LR) fait confiance à Macron mais l’exhorte à être « prudent »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le