Syrie: Philippe réaffirme “la nécessité de préserver les forces démocratiques kurdes”

Syrie: Philippe réaffirme “la nécessité de préserver les forces démocratiques kurdes”

Edouard Philippe a réitéré mardi "la nécessité de préserver les forces démocratiques syriennes" (FDS), s'inquiétant des "très...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Edouard Philippe a réitéré mardi "la nécessité de préserver les forces démocratiques syriennes" (FDS), s'inquiétant des "très lourdes incertitudes" que font peser sur les combattants kurdes les menaces d'offensive turque dans le nord-est de la Syrie.

"Le combat contre Daech (...) ne s'est pas terminé avec la fin de l'emprise territoriale de ce groupe terroriste et il se poursuit aux côtés des forces démocratiques syriennes", a affirmé le Premier ministre devant l'Assemblée nationale.

Qualifiant ce combat de "première priorité" pour la France, M. Philippe a estimé qu'il ne faisait que "renforcer la nécessité de préserver les forces démocratiques syriennes, en particulier dans un contexte où les menaces d'offensive turque font peser de très lourdes incertitudes sur le nord-est de la Syrie".

Interpellé par la présidente du groupe socialiste Valérie Rabault, le Premier ministre a assuré que "seule une solution politique peut assurer dans la durée (...) la place en Syrie des Kurdes et des autres minorités", notamment les "chrétiens"

"Nous veillerons bien sûr à ce que soient pris en compte les intérêts des Kurdes dont le courage et les sacrifices nous obligent", a-t-il encore lancé.

Après avoir annoncé dimanche que les militaires américains stationnés dans le nord-est de la Syrie seraient retirés en vue d'une opération turque, Donald Trump a réorienté lundi son discours en affirmant qu'il "anéantirait complètement l'économie de la Turquie" si celle-ci "dépassait les bornes".

"Nous sommes en train de quitter la Syrie, mais nous n'avons absolument pas abandonné les Kurdes qui sont des gens formidables et de merveilleux combattants", a renchéri le président américain mardi dans un tweet.

M. Philippe a ironisé mardi sur cette communication en soulignant que le gouvernement préférait "dire les choses avec constance et cohérence", "plutôt que de réagir au gré d'hésitations manifestes de certains acteurs, notamment de nos amis américains".

Dans la même thématique

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, pendant le vote de la motion de censure contre Michel Barnier.
3min

Politique

Sondage : après la motion de censure, Marine Le Pen toujours en tête des intentions de vote pour l’élection présidentielle

Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.

Le

Syrie: Philippe réaffirme “la nécessité de préserver les forces démocratiques kurdes”
3min

Politique

La consultation des partis à l’Élysée marque « le retour de l’UMPS », estime Thomas Ménagé (RN)

Emmanuel Macron a réuni mardi les responsables de plusieurs partis politiques à l’Élysée pour les consulter avant la nomination d’un nouveau Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. Pour le député RN Thomas Ménagé, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, cet échange marque « le retour de l’UMPS » sous la forme d’un « parti unique qui va du PS jusqu’à Laurent Wauquiez ».

Le