Si "la ligne rouge a été franchie" en Syrie, il y aura "une riposte", a averti mardi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, indiquant que les échanges d'informations entre Emmanuel Macron et Donald Trump "confirment a priori l'utilisation d'armes chimiques".
"Si les responsabilités sont établies, le président de la République l'a rappelé à maintes reprises, si la ligne rouge a été franchie, elle donnera lieu à une riposte", a déclaré M. Griveaux sur Europe 1, après un nouvel entretien téléphonique dans la nuit entre les deux chefs d'Etat.
"Le président de la République et le président des Etats-Unis ont échangé des informations qui confirment a priori l'utilisation d'armes chimiques", a-t-il indiqué, précisant que les hommes "ont donné instruction à leurs équipes" respectives "de poursuivre les investigations".
"Le président de la République a convenu de reparler dans les 48 heures au président Trump", a indiqué Benjamin Griveaux.
Pour la deuxième fois en deux jours, les présidents français et américain ont discuté des attaques chimiques présumées commises à Douma en Syrie, les deux présidents souhaitant "une réaction ferme" de la communauté internationale, a annoncé l'Elysée dans la nuit de lundi à mardi.
Les Occidentaux ont clairement mis en cause le régime Assad pour l'attaque de samedi, qui a fait, selon les Casques Blancs et l'ONG médicale Syrian American Medical Society, plus de 40 morts dans la région de la Ghouta orientale que Damas est en passe de reconquérir intégralement.
Le président américain Donald Trump lors d'une réunion avec ses principaux conseillers militaires à la Maison blanche à Washington le 9 avril 2018
AFP/Archives
Donald Trump a de nouveau fait planer lundi la menace d'une action militaire imminente affirmant que les Etats-Unis répondraient "avec force" à une attaque chimique présumée en Syrie.
Interrogé sur la question du maintien ou non de la visite d'Emmanuel Macron fin mai en Russie, au vu des développements de la crise syrienne, M. Griveaux a déclaré qu'"à ce stade il n'y a pas de remise en cause de cette visite officielle".
"Il faut toujours discuter, même quand on a des désaccords, c'est le principe même du multilatéralisme, il n'est pas question d'isoler les uns par rapport aux autres, mais il faut en même temps pouvoir reconnaître les responsabilités des uns et des autres, en particulier dans cette région où de grandes puissances régionales exercent leur influence, que ce soit la Turquie, l'Iran ou la Russie", a ajouté le porte-parole.
56 % des Français souhaitent voir leur maire actuel réélu aux prochaines élections municipales de 2026, selon un sondage Ifop/Ouest-France publié le 11 mai.
Le ministre de la Justice ne fait pas les choses à moitié. Gérald Darmanin a invité l’ensemble des députés, sénateurs et eurodéputés ce lundi soir, Place Vendôme, soit plus de 1.000 personnes, pour « un temps d’échange sur les grandes orientations du ministère de la Justice ». Une invitation qui étonne pour le moins au sein de l’opposition…
Le sénateur écologiste, Gregory Blanc a lancé un groupe de suivi transpartisan sur les médias et la transition écologique. L’objectif : « Lutter contre l’offensive des climatosceptiques » dans les médias. Une proposition de loi en ce sens a déjà été déposée à l’Assemblée nationale.
Devant ses soutiens, le candidat à la présidence des LR a assuré que la droite a « vocation » à avoir son « étendard LR » pour la présidentielle de « 2027 ». « Nous serons une droite audacieuse, courageuse, victorieuse », a lancé le ministre de l’Intérieur, à quelques jours du vote des militants, qui doivent choisir entre lui et Laurent Wauquiez.