Syrie: « Si la ligne rouge a été franchie », il y aura « une riposte », prévient Griveaux
Si "la ligne rouge a été franchie" en Syrie, il y aura "une riposte", a averti mardi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux,...

Syrie: « Si la ligne rouge a été franchie », il y aura « une riposte », prévient Griveaux

Si "la ligne rouge a été franchie" en Syrie, il y aura "une riposte", a averti mardi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux,...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Si "la ligne rouge a été franchie" en Syrie, il y aura "une riposte", a averti mardi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, indiquant que les échanges d'informations entre Emmanuel Macron et Donald Trump "confirment a priori l'utilisation d'armes chimiques".

"Si les responsabilités sont établies, le président de la République l'a rappelé à maintes reprises, si la ligne rouge a été franchie, elle donnera lieu à une riposte", a déclaré M. Griveaux sur Europe 1, après un nouvel entretien téléphonique dans la nuit entre les deux chefs d'Etat.

"Le président de la République et le président des Etats-Unis ont échangé des informations qui confirment a priori l'utilisation d'armes chimiques", a-t-il indiqué, précisant que les hommes "ont donné instruction à leurs équipes" respectives "de poursuivre les investigations".

"Le président de la République a convenu de reparler dans les 48 heures au président Trump", a indiqué Benjamin Griveaux.

Pour la deuxième fois en deux jours, les présidents français et américain ont discuté des attaques chimiques présumées commises à Douma en Syrie, les deux présidents souhaitant "une réaction ferme" de la communauté internationale, a annoncé l'Elysée dans la nuit de lundi à mardi.

Les Occidentaux ont clairement mis en cause le régime Assad pour l'attaque de samedi, qui a fait, selon les Casques Blancs et l'ONG médicale Syrian American Medical Society, plus de 40 morts dans la région de la Ghouta orientale que Damas est en passe de reconquérir intégralement.

Le président américain Donald Trump lors d'une réunion avec ses principaux conseillers militaires à la Maison blanche à Washington le 9 avril 2018
Le président américain Donald Trump lors d'une réunion avec ses principaux conseillers militaires à la Maison blanche à Washington le 9 avril 2018
AFP/Archives

Donald Trump a de nouveau fait planer lundi la menace d'une action militaire imminente affirmant que les Etats-Unis répondraient "avec force" à une attaque chimique présumée en Syrie.

Interrogé sur la question du maintien ou non de la visite d'Emmanuel Macron fin mai en Russie, au vu des développements de la crise syrienne, M. Griveaux a déclaré qu'"à ce stade il n'y a pas de remise en cause de cette visite officielle".

"Il faut toujours discuter, même quand on a des désaccords, c'est le principe même du multilatéralisme, il n'est pas question d'isoler les uns par rapport aux autres, mais il faut en même temps pouvoir reconnaître les responsabilités des uns et des autres, en particulier dans cette région où de grandes puissances régionales exercent leur influence, que ce soit la Turquie, l'Iran ou la Russie", a ajouté le porte-parole.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le