Syrie: une décision sur des frappes « n’a pas vocation à être publique », indique Castaner
Une décision éventuelle sur des frappes de représailles contre la Syrie "n'a pas vocation à être publique", pour des raisons de...

Syrie: une décision sur des frappes « n’a pas vocation à être publique », indique Castaner

Une décision éventuelle sur des frappes de représailles contre la Syrie "n'a pas vocation à être publique", pour des raisons de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Une décision éventuelle sur des frappes de représailles contre la Syrie "n'a pas vocation à être publique", pour des raisons de sécurité, a indiqué vendredi Christophe Castaner.

"Si des frappes sont décidées, je ne vous le dirai pas. Et le président de la République ne vous le dira pas", a déclaré le secrétaire d’État en charge des Relations avec le Parlement et patron de La République en marche sur BFMTV et RMC.

"Ça n'a pas vocation à être public, parce que ce serait mettre en risque la qualité de l'opération et les femmes et les hommes qui devraient intervenir", a-t-il expliqué, soulignant qu'"il y a des discussions internationales", "parce qu'il faut des frappes coordonnées s'il doit y avoir des frappes".

"Si les conditions sont réunies pour qu'il y ait des frappes, elles auront lieu, on informera l'Assemblée nationale et le Sénat le moment venu, mais il est important que cela relève aussi du secret, parce que c'est la protection des intérêts de la France qui est en jeu et c'est aussi la protection des civils", a-t-il développé.

M. Castaner a répondu par l'affirmative à la question de savoir si on le saurait a posteriori, une fois qu'une opération éventuelle aurait commencé.

Emmanuel Macron a déclaré jeudi que la France a "la preuve" que le régime syrien a utilisé des armes chimiques le 7 avril près de Damas, et prendra ses décisions en "temps voulu", en coordination avec les États-Unis, sur d'éventuelles frappes en représailles.

Partager cet article

Dans la même thématique

Syrie: une décision sur des frappes « n’a pas vocation à être publique », indique Castaner
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le