Syrie: Valls « indigné » par l’opposition aux frappes
L'ex-Premier ministre Manuel Valls s'est dit dimanche "indigné" par l'opposition de Jean-Luc Mélenchon et d'une partie de la...

Syrie: Valls « indigné » par l’opposition aux frappes

L'ex-Premier ministre Manuel Valls s'est dit dimanche "indigné" par l'opposition de Jean-Luc Mélenchon et d'une partie de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ex-Premier ministre Manuel Valls s'est dit dimanche "indigné" par l'opposition de Jean-Luc Mélenchon et d'une partie de la droite aux frappes françaises menées contre la Syrie.

"Il fallait intervenir parce qu'une non-décision est toujours lourde de conséquences", a fait valoir le député de l'Essonne au Grand Rendez-Vous Europe 1-CNews-Les Echos.

Selon M. Valls, "nier que le régime syrien ait déjà utilisé, et encore ces derniers jours, des armes chimiques n'a aucun sens".

"Je suis très choqué des positions d'une partie de la droite française qui critique cette opération", a ajouté M. Valls, en référence notamment à Laurent Wauquiez, président de LR, qui "ne croit pas à l'utilité de frappes punitives".

"Je suis indigné des positions de Jean-Luc Mélenchon qui (...) en appelle à la sagesse, au sang-froid de Vladimir Poutine et des Russes dont nous savons leur responsabilité dans le soutien à ce régime" de Damas, a aussi lancé le député, qui siège dans les rangs LREM.

"Que le Front national ait cette position traditionnelle, nous le savions, qu'une partie de la droite et de La France insoumise dérive de cette manière me paraît étonnant", a-t-il martelé.

Pour M. Valls, "il y a un parti +poutinien+, un parti russe dans la droite française" et "une vision de cette extrême gauche qui me semble totalement erronée".

Le chef de file de La France Insoumise avait appelé samedi à "rétropédaler" et "revenir au calme" en Syrie après les frappes "irresponsables" menées par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

Dans la même thématique

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le

SIPA_01213808_000003
3min

Politique

Transport sanitaire : pourquoi les taxis se mobilisent ?

Après quatre jours de mobilisations massives pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades, les chauffeurs de taxi ont obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence de François Bayrou. Explications.

Le