Nicolas Hulot, Laurent Berger et 19 organisations ont lancé un appel, dans Le Monde, pour « un nouveau pacte politique, social et écologique ». Parmi les 66 propositions, on trouve des réformes du logement, de la mobilité et également de la fiscalité écologique.
Gérard Longuet aurait préféré que « Nicolas Hulot règle les problèmes quand il était ministre ». Il constate que, « sur la question de l’énergie, il nous laisse dans une situation contradictoire », avec la volonté de taxer les carburants et d’encourager la mobilité.
Il considère que « les Français ont surréagi négativement » à l’hypothèse de hausse de la taxe Carbone. Pour lui, le mouvement Gilets Jaunes est « l’enfant direct de cette taxe ». Il poursuit : « Si on les matraque, les Français auront le sentiment qu’on les méprise ».
Pour Gérard Longuet, Nicolas Hulot, quand il était ministre, aurait dû « se poser la question ». Pour le sénateur, dans la mesure où la France est « le deuxième pays le moins carboné d’Europe », elle pourrait « souffler un peu dans la taxation de ses habitants ».
Gérard Longuet compare la réaffectation des produits de la taxe à « l’histoire du sapeur Camember : c’est faire un trou et le reboucher avec les déblais du trou précédent ». Il est, pour lui, « impossible de savoir » comment redistribuer en justice cet argent.
Ainsi, il conclut en proposant « d’arrêter les systèmes Shadoks qui épuisent la société ».