Taxe d’habitation : « Il faut aller plus loin » pour Didier Guillaume
Le président du groupe PS au Sénat, invité de Territoires d’Infos ce mercredi, appelle l’exécutif à présenter une vision claire aux maires de France. Notamment la suppression de la taxe d’habitation qu’il souhaite voir élargie à 100 % des Français.

Taxe d’habitation : « Il faut aller plus loin » pour Didier Guillaume

Le président du groupe PS au Sénat, invité de Territoires d’Infos ce mercredi, appelle l’exécutif à présenter une vision claire aux maires de France. Notamment la suppression de la taxe d’habitation qu’il souhaite voir élargie à 100 % des Français.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des Français est une des promesses phares du président de la République. Au 100e Congrès des maires de France Emmanuel Macron devrait présenter les modalités de cette réforme. Cet impôt local est l’une des premières ressources financières de leur budget. Les élus s’inquiètent de savoir comment l’État va compenser la suppression de cette taxe. Invité de Territoires d’Infos ce mercredi, le président du groupe socialiste au Sénat estime « qu’il faut aller plus loin. »

« C’est un grand retour de pouvoir d’achat pour les Françaises et les Français »

Preuve de la tension ambiante, plusieurs sénateurs LR et UDI souhaitent déposer un recours devant le Conseil constitutionnel (lire notre article) et Gérard Larcher a, lui, proposé d’attendre avant la mise en place de cette mesure (lire notre article). « Cette mesure n’est pas inconstitutionnelle du tout » tranche Didier Guillaume, à la condition que l’on supprime « la taxe d’habitation pour tous les Français » et pas nous plus seulement pour 80 % d’entre eux. Le président du groupe PS au Sénat précise qu’il est favorable à des « dégrèvements afin que les communes ne perdent pas un centime sur la suppression de cette taxe d’habitation. » Selon Didier Guillaume, « on n’est pas loin du but, mais il faut que le Président de la République soit très clair. »

D’accord avec le président de la République, Didier Guillaume attend néanmoins d’Emmanuel Macron « une vision sur les cinq ans. » Et prévient qu’il« faut que les maires sachent comment ils vont s’en sortir dans les années à venir. »

Dans la même thématique

Taxe d’habitation : « Il faut aller plus loin » pour Didier Guillaume
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Taxe d’habitation : « Il faut aller plus loin » pour Didier Guillaume
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le