Télés, radios et web, font la part belle aux émissions politiques avant la présidentielle. L'offre pléthorique depuis la rentrée, s'enrichit encore à cent jours du 1er tour.
Leader des chaînes d'info en France, BFMTV propose depuis début janvier deux nouveaux rendez-vous politiques le week-end en plus de sa quotidienne "20h 2017", désormais diffusée sept jours sur sept.
La radio Mouv’ va lancer de son côté en mars un concours d'éloquence dont les dix lauréats seront invités à débattre avec les candidats à la présidentielle.
Autre nouveauté, France Culture proposera fin janvier la série "déjeuners de famille", discussions politiques en famille, dans l'émission "Les pieds sur terre". La radio prépare un "tour de France" à la rencontre des citoyens, qui sera diffusé à quelques semaines de l'élection dans son journal de 8h.
Sur Radio Nova, les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet vont lancer en janvier une émission hebdomadaire d'interview politique, "Éléments de langage".
Ces nouveautés s'ajoutent à une offre audiovisuelle déjà très riche, radios et télés misant sur la présidentielle pour doper leurs audiences.
Sur la seule journée du dimanche, on dénombre une dizaine d'émissions politiques, souvent organisées par plusieurs médias en partenariat: "Le Grand Jury" (RTL/LCI/Le Figaro), "Le Grand Rendez-vous" (Europe 1/iTELE), "Questions Politiques" (France Inter/franceinfo), "Dimanche en politique" (France3) "C Politique/C Polémique" (France 5), "Punchline" (C8), "Dimanche politique" (iTELE), "Grand Écran" (LCP), "Le Forum" (Radio J) et "BFM Politique" (BFMTV).
Les journalistes du Monde Fabrice Lhomme (g) et Gérard Davet, le 10 novembre 2014 à Paris
AFP/Archives
Certains dimanches, TF1 propose son nouveau magazine "Vie politique", qui mêle information et divertissement.
En semaine, iTELE, LCI, franceinfo, BFMTV, LCP, Paris Première/Radio Classique, Public Sénat/Sud Radio et France 2 ("Les 4 vérités") reçoivent quotidiennement un invité politique, tout comme, côté radio, RMC, RTL, RFI, France Inter et Europe 1.
La radio franceinfo met en avant chaque lundi un projet mené par un maire de France. France 3 mise sur les documentaires politiques avec des portraits et des séries thématiques.
Ces rendez-vous s'ajoutent aux traditionnels JT de 20H00 et aux talks-show qui invitent régulièrement des personnalités politiques.
Face à cette abondance d'émissions, la concurrence entre médias pour les invités politiques peut s'avérer rude.
Présentée par David Pujadas et Léa Salamé, "L’Émission politique" est l'une des rares à consacrer plus de deux heures en première partie de soirée à un invité politique. Après Manuel Valls le 5 janvier, Marine Le Pen sera reçue le 9 février.
Certaines chaînes ont fait le pari d'émissions décalées, comme M6 avec "Une Ambition intime", où Karine Le Marchand interroge les politiques sur le mode de la confidence.
Numéro 23 propose "Menu Président", où l'écrivain Philippe Besson et la journaliste Elizabeth Tchoungui, interrogent les politiques sur leur vision de la diversité dans un food-truck itinérant.
Sur le net, l'émission Brutus, diffusée sur Facebook Live et la Freebox en partenariat avec France 24, propose de recevoir en direct un politique sans journalistes. C'est le public qui pose les questions "sans filtre".
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a été interpellée ce mercredi au Sénat, par le sénateur LR Jean Bacci, sur les obligations légales de débroussaillement. Dans un contexte de feux de forêt, l’élu estime que les textes de loi ne sont pas suffisamment respectés, pointant des arrêtés préfectoraux souvent trop complexes.
Le texte proposant d’allonger la durée maximale de rétention administrative pour les étrangers jugés dangereux à 210 jours devrait être adopté sans modification par la majorité sénatoriale.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste au Sénat, Hervé Marseille évoque les pistes de réduction du déficit public. Le centriste assure même être ouvert à une taxation des hauts revenus sur le modèle de la taxe Zucman.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.
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Programmation nationale de l'énergie : adoption du texte au Sénat
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