Le dirigeant socialiste, Rachid Temal, a estimé vendredi que son parti, "toujours là" malgré la "défaite historique" de la présidentielle, comptait sur "70.000 militants" et était "la seule force à gauche" capable de "proposer une alternative".
"Un an après, il est toujours là (...) Il y a un an on écrivait que c'était fini, que le Parti socialiste allait disparaître", s'est félicité le secrétaire national du PS en charge des "Relations avec les partenaires" dans un entretien au site de l'Opinion.
"Quand on a pris une défaite aussi historique, ça prend du temps (mais) aujourd'hui on parle d’avenir", a-t-il poursuivi, appelant à "apporter des solutions et à se confronter à la société civile pour construire avec elle des réponses".
"Le Parti socialiste est la seule force politique à gauche capable également d'exercer le moment venu les responsabilités et de proposer une alternative", a lancé le sénateur du Val d'Oise, appelant le PS à s'appuyer sur "son histoire, son idéologie" et "son réseau d'élus et de militants".
Interrogé sur le nombre de militants PS, l'élu socialiste a répondu: "On est à 70.000 militants". Il a précisé plus tard à l'AFP qu'il avançait ce nombre en anticipant sur des radiations prévues dans le fonctionnement du parti de membres qui ne seraient plus à jour de contribution.
35.118 adhérents du PS avaient voté fin mars pour désigner le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, et les patrons des 103 fédérations départementales du parti. Ils étaient 37.014 votants au premier tour.
Le corps électoral était alors composé d'environ 102.000 militants, ayant cotisé en 2015, 2016 ou 2017.