Tensions dans les banlieues : « Nous les condamnons de la façon la plus ferme » affirme Christophe Castaner
« Nous sommes présents dans les quartiers » a assuré le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, alors que les banlieues sont marquées par des tensions ces derniers jours.

Tensions dans les banlieues : « Nous les condamnons de la façon la plus ferme » affirme Christophe Castaner

« Nous sommes présents dans les quartiers » a assuré le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, alors que les banlieues sont marquées par des tensions ces derniers jours.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, ce mercredi 22 avril, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a tenu à « mettre un terme à l’idée que les forces de sécurité n’interviendraient pas dans les quartiers », alors que les tensions se multiplient dans les quartiers sensibles.

Il répondait à une question du sénateur LR, Alain Joyandet. Alors que « les banlieues flambent à nouveau », il ne faudrait pas « ajouter une crise sécuritaire, à une crise sanitaire » selon le sénateur.

Prenant exemple sur Marseille, le ministre de l’Intérieur affirme que « les deux tiers » des 300 procès-verbaux établis « chaque soir » sont faits « dans les cités de Marseille ». Au total, on compte « 220.000 contrôles et 38.000 verbalisations » dans les quartiers depuis le confinement, « c’est à peu près le double de la moyenne nationale. Nous sommes présents dans les quartiers ».

« Il est vrai qu’il peut y avoir des provocations, des atteintes à nos forces de sécurité, des projectiles », « des guets-apens ont été organisés » reconnaît le locataire de la Place Beauvau. « Nous les condamnons de la façon la plus ferme » ajoute le ministre de l’Intérieur, alors qu’« une quinzaine de faits se sont déroulés la nuit dernière. Douze personnes ont été interpellées, vingt-huit depuis le week-end dernier ». Christophe Castaner conclut : « Nous veillons à ce que le confinement soit respecté partout en France ». Là où les policiers sont visés, « nous devons sanctionner cela de la façon la plus ferme possible ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le