Pour le président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron devrait admettre « que les Français, consultés à trois reprises en juin et juillet, l’ont sanctionné ». Une éventuelle nomination de François Bayrou, reçu à l’Élysée ce vendredi matin, serait donc un mauvais signal.
Tensions dans les banlieues : « Nous les condamnons de la façon la plus ferme » affirme Christophe Castaner
Par Public Sénat
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Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, ce mercredi 22 avril, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a tenu à « mettre un terme à l’idée que les forces de sécurité n’interviendraient pas dans les quartiers », alors que les tensions se multiplient dans les quartiers sensibles.
Il répondait à une question du sénateur LR, Alain Joyandet. Alors que « les banlieues flambent à nouveau », il ne faudrait pas « ajouter une crise sécuritaire, à une crise sanitaire » selon le sénateur.
Prenant exemple sur Marseille, le ministre de l’Intérieur affirme que « les deux tiers » des 300 procès-verbaux établis « chaque soir » sont faits « dans les cités de Marseille ». Au total, on compte « 220.000 contrôles et 38.000 verbalisations » dans les quartiers depuis le confinement, « c’est à peu près le double de la moyenne nationale. Nous sommes présents dans les quartiers ».
« Il est vrai qu’il peut y avoir des provocations, des atteintes à nos forces de sécurité, des projectiles », « des guets-apens ont été organisés » reconnaît le locataire de la Place Beauvau. « Nous les condamnons de la façon la plus ferme » ajoute le ministre de l’Intérieur, alors qu’« une quinzaine de faits se sont déroulés la nuit dernière. Douze personnes ont été interpellées, vingt-huit depuis le week-end dernier ». Christophe Castaner conclut : « Nous veillons à ce que le confinement soit respecté partout en France ». Là où les policiers sont visés, « nous devons sanctionner cela de la façon la plus ferme possible ».