Tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie : « Il n’y a pas d’immobilisme, le ministre de l’intérieur a fait montre de cohérence, de fermeté et de respect », assure Mathieu Darnaud

Au micro de Public Sénat, le président du groupe LR au Sénat, Mathieu Darnaud, assure que l’exécutif reste aligné sur la réponse à apporter aux tensions avec l’Algérie et écarte une démission de Bruno Retailleau.
Henri Clavier

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En pleines tensions diplomatiques avec l’Algérie, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau a menacé de démissionner si la France décidait de céder. Au sein de LR, alors que la guerre des chefs se précise entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, l’ancien président de la région Auvergne Rhône-Alpes prévient qu’il ne veut pas que « la droite soit au gouvernement pour être la caution de l’immobilisme » de François Bayrou.

Un immobilisme démenti par Mathieu Darnaud, président du groupe LR au Sénat. « Je crois qu’il n’y a pas d’immobilisme, le ministre de l’intérieur a fait montre de cohérence, de fermeté et de respect », assure Mathieu Darnaud. « Cohérence parce qu’il dit depuis plusieurs semaines qu’il faut que les accords de 1968, de 1994 et de 2007 soient pleinement respectés. Fermeté parce qu’il n’entend pas que sa position soit démentie et puis respect parce qu’il y a un travail diplomatique à faire », continue le président du groupe LR au Sénat.

Surtout, le chef des sénateurs LR assure qu’il n’y « a absolument pas » de désaccord entre Bruno Retailleau et François Bayrou et Emmanuel Macron sur le dossier algérien. « Le Premier ministre l’a dit, il y aura une réponse graduée », rappelle le sénateur de l’Ardèche qui se dit confiant sur la « volonté de réaffirmer cette fermeté ».

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