Terrorisme : « Le gouvernement n’agit qu’une fois qu’il y a des morts » dénonce Louis Aliot
Après l’attaque au couteau à la Préfecture de police qui a fait 4 morts, l’enquête s’attache maintenant au profil radicalisé de l’assaillant, Mickaël Harpon, proche des mouvances salafistes. Pour Louis Alliot, c’est la preuve d’un grave dysfonctionnement au sein des services de renseignement.

Terrorisme : « Le gouvernement n’agit qu’une fois qu’il y a des morts » dénonce Louis Aliot

Après l’attaque au couteau à la Préfecture de police qui a fait 4 morts, l’enquête s’attache maintenant au profil radicalisé de l’assaillant, Mickaël Harpon, proche des mouvances salafistes. Pour Louis Alliot, c’est la preuve d’un grave dysfonctionnement au sein des services de renseignement.
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« On ne nous a pas dit la vérité à l’origine. Pour ne pas choquer je-ne-sais-qui, on retient l'information. On ne fait plus de la politique en France On ne résout pas les problèmes, on fait de la communication » dénonce le député des Pyrénées-Orientales et membre du Rassemblement National.  « On pouvait se douter que c'était un attentat de type islamiste, ça ne faisait aucun doute pour le peuple. Mais on a tenté toute la journée de dire ‘c'est peut-être un problème personnel’. Mais les Français ne sont pas dupes, c’est un énième avatar de la guerre que nous mènent les islamistes »

La radicalisation religieuse de Mickaël Harpon n’avait pas été détectée par ses supérieurs des services de renseignements, mais certains collègues ont fait état de prises de positions extrêmes, notamment après l’attentat de Charlie Hebdo. « S’ils ne sont pas capables de détecter que leur agent présentait des signes graves de radicalisation alors qu'il y avait des signaux, il y a un problème d'organisation » estime Louis Aliot.

Alors qu’Emmanuel Macron a prononcé un discours d’hommage aux victimes de l’attaque ce mardi, en réaffirmant sa fermeté contre « l’hydre islamiste », ses paroles sont insuffisantes pour le député. « Le gouvernement n'agit qu'une fois qu'il y a des morts. Et ce ne sont pas les premiers morts : après Charlie, après le Bataclan, après Beltrame, après les Français égorgés dans la rue. [...] Il faut prendre la mesure de ce qui est en train de se penser : nous sommes en guerre. Il y a une école de pensée de l'Islam - je ne dis pas tout l'Islam - qui vient faire la guerre sur notre territoire. »

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