« Un dispositif de sécurité qui ne reposerait que sur des signalements émanant de collègues de travail serait un dispositif qui ne permettrait pas de garantir la sécurité. Le travail que nous avons à faire avec le gouvernement, c'est de regarder, non pas des fautes personnelles, mais c’est le système lui-même qu'il faut réinterroger » déclare-t-il. Le ministre de l’Intérieur a affirmé que les mesures principales vont s’attacher à un meilleur signalement des comportements à risque au sein des services de police, malgré les difficultés rencontrées.
Des mesures à prendre urgemment pour Philippe Bas, qui estime que nous sommes face « à une menace qui est de plus en plus multiforme, et des actions terroristes qui sont de plus en plus individuelles, jusqu’à cet attentat à l’arme blanche ».
Le président de la commission des lois ajoute qu’il est nécessaire de repenser le système actuel et les processus de signalement au sein des services de police. « Les habilitations au secret de la défense, on ne peut pas se contenter de les faire tous les 7 ans. On ne peut pas se contenter de se reposer sur des signalements pour procéder à des enquêtes : il faut réussir à mettre en place des enquêtes dont le déclenchement est aléatoire, que chacun sache qu'il est exposé à une nouvelle enquête quand il dissimule des événements de sa vie qui peuvent être porteurs de risques. »