Thierry Mariani et le RN : « J’ai un regret, c’est celui de ne pas y être allé plus tôt »
Le transfuge des Républicains investi sur la liste aux européennes du Rassemblement national « se sent bien » dans son nouveau parti.

Thierry Mariani et le RN : « J’ai un regret, c’est celui de ne pas y être allé plus tôt »

Le transfuge des Républicains investi sur la liste aux européennes du Rassemblement national « se sent bien » dans son nouveau parti.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 Thierry Mariani, ex-LR, nommé en janvier sur la liste du Rassemblement national (RN) pour les élections européennes du mois de mai, ne regrette pas d’avoir changé de parti. « J'ai un regret, c'est celui de ne pas y être allé plus tôt, parce que finalement je m’y sens très bien », a-t-il déclaré, dans la matinale de Public Sénat.

L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a ouvertement critiqué l’absence de ligne claire dans son ancien parti. « J’ai quitté les Républicains pour ça. Je pense qu’il n’y a plus de ligne politique. La seule politique aux Républicains aujourd’hui c’est : on reste ensemble. »

« Un double discours »

Pour lui, le choix du philosophe conservateur François-Xavier Bellamy comme tête de liste LR n’augure rien sur les choix de son ancien parti. François-Xavier « Bellamy est quelqu’un que je trouve plutôt sympathique, mais sans mauvais jeu de mot, j’ai l’impression que c’est un bel alibi. En réalité ça fait oublier la suite de la liste », a-t-il estimé. Et d’ajouter :

« Il ne faut pas oublier que c’est une liste et que cette liste a une politique qu’elle défend à Bruxelles […]  Il y a un double discours. On est souverainiste à Paris et on suit aveuglément les Allemands au sein du PPE [la droite européenne, NDLR] »

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Thierry Mariani et le RN : « J’ai un regret, c’est celui de ne pas y être allé plus tôt »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le