Une enquête préliminaire était ouverte depuis 2016, contre le député des Hauts-de-Seine, pour fraude fiscale. Depuis le 4 février, elle a été transformée en information judiciaire et élargie à d’autres infractions.
Thierry Solère refuse de « faire une grande explication face aux journalistes ». Il accepte toutefois de dire qu’ « il a été mis en cause, comme beaucoup d’hommes politiques ». Le député « se sent innocent » des charges qui pèsent contre lui et déplore « le soupçon » créé par l’enquête.
Le député des Hauts-de-Seine déclare « avoir répondu à l’ensemble des questions » et insiste sur le fait qu’il est « mis en cause et non mis en examen ». D’ailleurs, il a déposé plainte contre deux magistrates, concernant l’illégalité de la levée de son immunité parlementaire (voir ici).
Il réaffirme sa volonté de ne pas se soustraire à la justice. À ce propos, il cite Jean-Luc Mélenchon, sans le nommer : « Je ne suis pas de ceux qui considèrent que "je suis sacré" et que "la République c’est moi", quand on me pose des questions j’y réponds. »