Touraine candidate “majorité présidentielle”: la commission des conflits du PS saisie

Touraine candidate “majorité présidentielle”: la commission des conflits du PS saisie

La Fédération du parti socialiste d'Indre-et-loire a saisi mardi la commission des conflits du PS en vue d'une sanction pouvant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La Fédération du parti socialiste d'Indre-et-loire a saisi mardi la commission des conflits du PS en vue d'une sanction pouvant aller jusqu'à une exclusion du PS de Marisol Touraine qui se réclame exclusivement de la "majorité présidentielle" après avoir obtenu l'investiture du PS, a-t-on appris auprès du 1er secrétaire fédéral départemental Francis Gérard.

L'ancienne ministre de la santé Marisol Touraine s'est attirée le courroux des militants socialistes locaux en escamotant le logo du PS à sa permanence et sur ses affiches une fois la date limite d'inscription passée.

"La commission des conflits doit prendre une décision concernant ce positionnement politique en contradiction avec la ligne du parti", a indiqué le responsable départemental du PS à l'AFP.

La fédération PS d'Indre-et-Loire a également saisi le Bureau national et celui-ci a donné le choix à la fédération de "retirer son soutien à Marisol Touraine ou d'appeler à voter pour un autre candidat", a ajouté le premier secrétaire fédéral.

Après s'être inscrite en préfecture comme candidate socialiste, Mme Touraine a supprimé durant le week-end toute référence au PS à sa permanence et sur son matériel de campagne, se présentant sous l'unique bannière "majorité présidentielle avec Emmanuel Macron".

M. Lionel Jeanjeau, secrétaire d'une des principales sections socialistes de la circonscription, a dénoncé lundi lors d'une conférence de presse le "louvoiement" de l'ancienne ministre, "qui n'a levé l'incertitude qu'après vendredi (dernier) à 18H00, après la clôture des candidatures". "J'ai un sentiment de trahison", a-t-il tempêté, en appelant plus précisément les électeurs à voter pour la candidate Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Marie-Agnès Peltier.

De leur côté, les militants locaux de La République en marche, déçus de ne pas avoir pu présenter un candidat face à Mme Touraine, ont quant à eux annoncé sèchement dès la semaine dernière qu'ils ne feront pas campagne pour la députée sortante socialiste et ex-ministre, jugée Macron-compatible par les instances parisiennes.

Dans la même thématique

Paris: Conference Bruno Retailleau Salon Made in France
8min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : le groupe LR mise sur une « stabilité », sans exclure une « petite érosion »

Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».

Le

Paris Matignon consultations
9min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : l’Union centriste, le groupe pivot de la majorité sénatoriale

C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.

Le

Touraine candidate “majorité présidentielle”: la commission des conflits du PS saisie
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le