« Tous les fonctionnaires sont sur le terrain », répond Veyrier (FO) au Premier ministre
"Tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a réagi mercredi sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Yves...

« Tous les fonctionnaires sont sur le terrain », répond Veyrier (FO) au Premier ministre

"Tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a réagi mercredi sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Yves...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a réagi mercredi sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, en réponse aux propos du Premier ministre la veille face aux attentes exprimées dans le grand débat.

Edouard Philippe a affirmé mardi devant les députés la volonté de l'Etat de "remettre du service public, et donc remettre des fonctionnaires sur le terrain".

"Il n'y a pas de fonctionnaires remplaçants, tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a répliqué M. Veyrier.

"Il y a effectivement une administration centrale qui a la charge d'animer l'ensemble des services, de travailler sur des rapports, des analyses, des études, des statistiques, etc. (...) et puis il y a les fonctionnaires qui sont dans les services déconcentrés, qui sont plus directement au contact des usagers", a rappelé le secrétaire général de FO. Or, "depuis de nombreuses années on a fermé beaucoup de postes de ces agents publics".

"En ce moment par exemple, on a une grosse inquiétude: beaucoup de trésoreries locales ferment, les bureaux de poste, il reste de moins en moins de services des impôts, etc...", a-t-il dit.

Lors de la restitution du grand débat, "le Premier ministre a mis l'accent sur la baisse des impôts en la liant à la réduction des dépenses publiques. Depuis 20, 30 ans on n'entend parler que de réduction de la dépense publique. La dépense publique c'est quoi? Ce sont les emplois de fonctionnaires", a-t-il souligné, estimant qu'il "faudrait bannir ce terme de dépense", car "c'est l'investissement de la nation pour l'égalité, pour la solidarité".

Le service public, "ce n'est pas que du clic", a insisté M. Veyrier, expliquant que les citoyens "ont besoin d'être accompagnés, ont besoin du contact direct avec les agents de la fonction publique".

Dans la même thématique

« Tous les fonctionnaires sont sur le terrain », répond Veyrier (FO) au Premier ministre
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

« Tous les fonctionnaires sont sur le terrain », répond Veyrier (FO) au Premier ministre
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

« Tous les fonctionnaires sont sur le terrain », répond Veyrier (FO) au Premier ministre
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le