Bruno Retailleau, président du groupe (LR) au Sénat et coordinateur de la campagne de François Fillon, est satisfait de la tournure que prend la campagne présidentielle, à quatre jours du premier tour. Nicolas Sarkozy, via Facebook, a publié une vidéo en soutien à François Fillon et Alain Juppé s’est affiché mercredi 19 avril au côté de son ancien adversaire de la primaire : « Toute la famille est rassemblée pour faire gagner notre candidat » assure Bruno Retailleau. « C’était une campagne rude et on a tenu jusqu’au bout » estime-t-il. Et face aux derniers sondages qui montrent que Marine le Pen et Emmanuel Macron creusent l’écart, le président du groupe (LR) au Sénat reste confiant : « Pendant la primaire, [François Fillon] est monté de beaucoup plus, en très peu de temps (…) Les sondages ne sont pas les suffrages (…) On voit bien qu’il y a une dynamique positive de son côté, tout simplement parce qu’une élection est une comparaison ».
Et quand il s’agit de se comparer avec les autres candidats, Bruno Retailleau est cinglant : « Le projet de Monsieur Macron, c’est de continuer finalement la politique de Monsieur Hollande. C'est-à-dire, on bricole, on ne fait pas grand-chose, pas beaucoup de réformes. On ouvre les portes au multiculturalisme, au communautarisme (….) On voit bien qu’il est de cette gauche « hollandaise », bobo, libérale, libertaire ».
Face à « un monde dangereux », « seul François Fillon a une stature présidentielle » affirme Bruno Retailleau. Alors que Marine Le Pen a déclaré qu’elle était la seule à pouvoir protéger les Français de la menace terroriste, le coordinateur de la campagne de François Fillon réagit vivement : » Protéger les Français, Marine Le Pen ? C’est une plaisanterie ! Sortir de l’euro, amener le pays à la ruine…vous pensez que l’on peut être une nation forte en prenant ce genre de décision ? ».
Christine Poupin
La porte-parole de NPA, Christine Poupin estime que son candidat Philippe Poutou est présent dans cette campagne présidentielle pour « défendre le progrès social ». L’idée est « de chercher à être présent dans le débat politique » et d’utiliser « le rapport de force » pour mettre en place un projet de société : « Ce qui nous inspire c’est un projet d’une société de coopération, de solidarité, de codécisions et d’autogouvernement (…) Notre projet de société, ce serait de produire ce dont on a besoin. Pas pour le gaspillage, pas pour des marchandises ».
Christine Poupin : La question est de savoir comment on veut répartir les richesses. Huit hommes au monde possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité
« La question est de savoir comment on veut répartir les richesses (….) Huit hommes au monde possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité » assure Christine Poupin. Et pour reprendre le contrôle, la porte-parole de NPA pense « qu’il faut exproprier les grands groupes capitalistes et les mettre sous le contrôle de celles et ceux qui produisent et qui travaillent ».
Philippe Metzger
Philippe Metzger, secrétaire général de la campagne de Jean Lassalle, est convaincu que son candidat peut accéder au second tour de l’élection présidentielle : « Tout est encore possible. 25% des électeurs ne se sont pas décidés ». Et s’il peut faire la différence avec les autres candidats c’est de par sa personnalité, souligne-t-il : « C’est un homme profond (…) Il apporte un renouveau. Jean Lassalle n’est l’héritier de personne. C’est un homme politique qui s’est, au fur et à mesure, aguerri à cette vie politique. Il n’est pas non plus un extrémiste, il est dans une position centrale et par conséquent sa vocation à rassembler existe véritablement. On ne peut pas lui reprocher d’avoir les mains dans le pot de confiture. C’est un homme honnête ».
Portrait de Jean Lassalle par Philippe Metzger
Philippe Metzger raconte qu’il a lui-même été séduit par la personnalité de Jean Lassalle qu’il ne connaissait pas personnellement il y a encore six mois. C’est en l’entendant parler des énergies marines renouvelables, qu’il l’a contacté. Ils ont ensuite décidé de travailler ensemble pour se pencher tout particulièrement sur l’économie de la mer.