Jean Bizet considère les mensonges et les caricatures, qui ont circulés autour du traité d’Aix-la-Chapelle, comme « scandaleux ». Pour lui, la réunion franco-allemande est « extraordinaire » et « historique » pour relancer le couple franco-allemand. Il rappelle « l’importance d’une cohésion » entre les deux premières puissances d’Europe, spécialement en matière de défense.
Jean Bizet considère que « l’Europe est menacée » et qu’« elle avance doucement avec sérieux ». Il prend comme exemple le budget italien, « qui rentre dans les clous » et les pays d’Europe de l’Est, « où l’état de droit s’impose. » C’est à l’occasion du Brexit, dit-il, que « le monde anglo-saxon s’aperçoit que le dossier irlandais est insoluble. » Pour lui, la sortie du Royaume-Uni de l’Union sera l’occasion d’un choix : « Respecter le choix des ressortissants […] ou déclencher un nouveau référendum. »
Interrogé sur François-Xavier Bellamy, pressenti pour être tête de liste Les Républicains aux élections européennes, Jean Bizet déclare « ne pas le connaître. » Pour lui, l’important n’est pas tant la tête de liste que l’ensemble de la liste. Il considère qu’il faut « envoyer à l’Europe des hommes et femmes compétents, pas des recalés du suffrage universel. » Il prend l’exemple allemand qui, selon lui, « sait envoyer des gens qui défendent les intérêts de l’Europe. »