Interrogée sur le plateau de « Politique 360 », Elsa Foucraut, responsable plaidoyer de l’ONG Transparency International, semble satisfaite du rendez-vous que son association anticorruption, a eu avec le nouveau garde des Sceaux, François Bayrou : « Il y avait une bonne écoute de sa part et une volonté d’entendre les recommandations portées par la société civile ainsi qu’un objectif commun qui est de faire avancer la moralisation dans ce début de gouvernement ».
Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle s’était engagé à créer cette loi, s’il était élu. Mais l’association Transparency International se bat sur ces questions de transparence en politique depuis plusieurs années, en accentuant la pression au moment de la présidentielle.
« Il y a un changement de culture qui est à l’œuvre depuis quelques années (…) que ce soit la loi transparence en 2013, la loi Sapin II en 2016, on a des avancées qui sont quand même majeures » constate Elsa Foucraut. Et d’ajouter : « L’exigence chez les citoyens n’a jamais été aussi forte.
François Bayrou présentera sa loi en conseil des ministres avant le 1er tour des législatives.