L'idée d'une vignette frappant les transporteurs routiers évoquée par la ministre des Transports "n'est pas une mauvaise piste" et il revient à Elisabeth Borne "d'en donner les modalités", a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
"En tout cas on exclut le système imaginé auparavant, l'écotaxe", a-t-il assuré sur franceinfo.
"L'idée d'avoir une vignette c'est évidemment à la ministre des Transports d'en donner les modalités", a-t-il ajouté. "Mais frapper les transporteurs par des vignettes parce qu'ils sont des utilisateurs importants de nos infrastructures routières, et donc qu'ils puissent participer aussi à la fois à l'entretien et au fonctionnement mais aussi à l'investissement pour permettre des infrastructures de meilleure qualité, ne me paraît pas être une mauvaise piste", a-t-il dit.
Cette vignette concernera-t-elle les seuls transporteurs routiers étrangers? "Transporteurs. A ce stade ce sont les transporteurs", a-t-il répondu. "A Elisabeth Borne d'en donner les modalités", a-t-il répété.
Il a néanmoins assuré que cette vignette ne toucherait "absolument pas les particuliers", soulignant "l'engagement" du gouvernement, qui "sera tenu", à "baisser les prélèvements obligatoires".
Elisabeth Borne a indiqué lundi que le gouvernement travaillait à une "vignette" pour que les transporteurs routiers contribuent au financement des infrastructures, piste qui devrait être abordée dans la loi orientation mobilité dont le texte doit être présenté "dans les prochaines semaines" en Conseil des ministres.
Selon la ministre "on est plutôt sur une vignette temporelle", au jour, à la semaine, au mois ou à l'année. Son entourage a précisé à l'AFP que cette vignette "fai(sai)t partie des pistes" évoquées par le Conseil d'orientation des infrastructures qui a remis son rapport au gouvernement le 1er février en vue de préparer la prochaine programmation des infrastructures.